La beauté est en Inde confondue
avec la blancheur de la peau – préjugés lié au fait que conquérants venus de
l’Ouest, des Aryens aux Britanniques, furent toujours des Blancs, et que la
blancheur en vint par conséquent à être assimilée à l’élite, à ce qui est rare
et donc admirable. D’où une autodépréciation de l’immense majorité, foncée de
peau – une sorte d’autoracisme.
Kenizé Mourad, Le jardin de
Badalpour