dimanche 28 décembre 2014

Mon voyage au Maroc

                                        Marrakech, le minaret de la mosquée "la Koutoubia"

Ma découverte de Casablanca et Marrakech

*   Casablanca
- Arrivée à l’aéroport de Casablanca
Pour se diriger à l’hôtel qui se situe à la ville de Casa, il faut prendre le train via la  grande station  du sous  sol de l’aéroport.
Où peut-on descendre à Casa ? Deux possibilités : soit prendre un ticket directement à la station Casa Voyageurs puis prendre un taxi  rouge à compteur pour se diriger à  l’hôtel, soit prendre un ticket pour Casa Port mais il faut faire un changement à la station «  Ain Sbâa ».
La ville de Casablanca c’est la ville moderne, ancienne et industrielle par excellence. On  y remarque l’aspect  architectural européen et arabe en même temps.






·         La grande mosquée Hassan II 
La grande mosquée Hassan II  mérite une visite de quelques heures.
Sa construction a démarré en 1986 et s'est achevée en 1993.  Elle est construite sur la mer, son minaret mesure 200m de haut, et c'est le plus haut monument religieux du monde. Le minaret est entièrement ciselé, le balcon du muezzin est situé à droite. 
Le parvis de la mosquée permet d'accueillir 120 000 fidèles. La mosquée dispose de 124 fontaines et vasques en marbre. 







·         Aïn Diab 
Ain Diab qui signifie « la source des loups » est un quartier au sud-ouest de Casablanca entre le marabout  Sidi Abderrahman et Anfa qui s'ouvre sur l'Océan Atlantique.

 Morocco Mall 
 Le Morocco Mall  est le 20 ème plus grand centre commercial du monde, le plus grand de toute la Méditerannée. Il s'étale sur une surface de  250 000 m2 à Casablanca,  sur la Corniche casablancaise. Les boutiques qui y figurent sont de toutes les marques européennes surtout avec des prix excessivement chers.
Pendant les périodes de fêtes, tout l’espace est joliment décoré ; le soir surtout il est très animé !


·         Le shopping à Casablanca
Pour ceux qui s’intéressent aux souvenirs d’un voyage au Maroc, il y a différents souks :
Souk à la porte de Marrakech, là où les boutiques de cuir et de maroquinerie sont nombreux mais attention, il faut négocier les prix car une fois, l’on remarque que  vous êtes étrangers, les prix volent d’une façon incroyable. Attention aussi aux arnaques qui, soit disant vous conseillent une ou des boutiques, mais ils vont se coller à vous telle votre ombre.
-Souk Dareb Soltane,  avec de nombreux magasins, où l’on peut acheter des vêtements ( Kafatans, Djellaba), des souvenirs  en cuir, en bois, en argent, en cuivre…
-Souk Dareb Omar est le quartier le plus célèbre des grossistes et détaillants de marchandises de toutes sortes : textiles, fruits secs, artisanat, épices…
* Les taxis à Casablanca
Ce qui est remarquable à Casablanca dans le transport, c’est qu’il y a deux types de taxis : les grands et les petits. Les grands taxis sont  de couleur blanche et ils transportent six personnes à part le chauffeur, deux qui montent serrés au siège devant à côté du chauffeur et quatre serrés aussi au derrière. Ce type de taxi transporte les passagers aux endroits un peu éloignés et généralement à  un pris forfaitaire, 10 dirhams marocains la personne.
Quant aux petits taxis, ils sont rouges et ils ne transportent pas plus que trois passagers ; le mentant à payer dépend de la distance et sera déterminé par le compteur.


*   Marrakech
Pour se diriger  de Casablanca à Marrakech, il faut prendre le train via la station « Casa voyageurs » car la distance est de 230 km. Je conseille tout passager de s’acheter  un ticket de première classe à 140 Dirham, c’est mieux que de se trouver dans le risque de voyager debout ;  le train vient de la ville de Fès et est généralement archi-complet.
A l’arrivée à la ville de Marrakech, il faut prendre un taxi pour se diriger à l’hôtel, cette fois-ci les taxis sont de couleur jaune moutarde claire. Les grands taxis sont plus foncés que les petits.
Marrakech, la ville rouge ou la ville ocre comme on l’appelle car tous les bâtiments sont obligatoirement peints en ocre. On y remarque presque le même style architectural.



·         Place Jemaa el fna
Le cœur de Marrakech c’est la  place Jemaa el Fna, l’endroit le plus célèbre de la ville que ce soit pour les touristes ou pour les marrakchis. Véritable lieu de rencontres et d'échanges depuis des siècles  surtout avec les commerçants d’habits traditionnels et de souvenirs.  La ville entière semble y passer à un moment ou un autre de la journée. Mais à partir du soir, l’ambiance change et la place se métamorphose en un véritable théâtre en plein air : musiciens, danseurs, charmeurs de serpents, mendiants…   
Ce qui est singulier à la place Jemaa el fna, sont les restaurants ambulants qui viennent s’installer le soir pour  servir des spécialités marocaines, du thé à la menthe, du jus d’orange… Une belle ambiance festive où l’on peut  goûter différents mets à prix modérés ; cependant il ne faut pas se soucier trop des conditions d’hygiène !!!


Palce Jemaa el fna, l’entrée aux souks de la médina et  la mosquée el Koutoubia sont toutes proches les unes des autres.

 Mosquée el Koutoubia
La « Koutoubia » est à Marrakech ce que la Tour Eiffel est à Paris, c’est le monument le plus connu et le plus visible de la ville. Son minaret reste le plus haut de Marrakech avec ses 69 mètres.


·         Palais de la Bahia
Edifié au XIXe siècle, le palais de la Bahia appartenait au grand maître du royaume, Si Ahmed ben Musa, grand vizir des sultans Moulay el Hassan 1er et Moulay Abd el Aziz.
Le palais de la Bahia, littéralement le "palais de la belle", était un cadeau du grand vizir pour sa favorite parmi ses 80 concubines officielles.
La beauté typiquement orientale du monument en fait l'un des plus beau palais de  Marrakech . Les différentes parties du palais, comprenant petits jardins intérieurs et fontaines, s'étalent sur près de 10 hectares. En effet, l'édifice compte plus de 150 pièces.
La famille royale effectue toujours des séjours dans le palais. Aussi, seule une petite partie est ouverte au public. On pourra tout de même admirer le jardin andalou, les appartements de "la belle" et la salle de conseil.




·         Le jardin de la Ménara
La Ménara est un vaste jardin planté d'oliviers à environ 45 min à pied de la place Jemaa el fna au centre  de Marrakech.  Au cœur de ce jardin, un grand bassin au pied d'un pavillon sert de réservoir d'eau pour irriguer les cultures. C'est un endroit très paisible, à l'écart du tumulte de la ville.


Les remparts de Marrakech, les tombeaux saadiens, la kasbah et les palmerais sont tous des endroits à découvrir en une seule matinée.


Les jardins de Majorelle sont à découvrir mais l’entrée est payante : 50 drh pour le jardin et 25 drh pour le musée.






·         Guéliz  ou  le quartier européen
Guéliz, c'est la ville moderne  appelée aussi quartier européen. L'origine du mot varie selon les historiens. Certains pensent qu'il vient du mot église puisque le premier monument construit fut l'église catholique Saints-Martyrs ; d'autres affirment que le mot vient du grès qui se trouve dans les carrières avoisinantes. Le quartier s'étend de l'avenue Mohamed V qui remonte jusqu'à la Médina et qui fait 3 kilomètres de long, jusqu'au quartier résidentiel de l'hivernage au sud, et le jardin Majorelle au nord. Le quartier est  moderne où l’on peut flâner dans  plusieurs boutiques de commerce de luxe et de grands cafés.  
Jeune, calme, animé et vivant, ce quartier est un une autre facette de Marrakech, loin des souks bruyants de la place Jemaa el fna.




·         Les excursions à Marrakech
Pour profiter d’un  bon séjour à  Marrakech, il vaut mieux faire des excursions guidées ; il serait intéressant de voir avec une agence touristique la possibilité d’avoir une voiture privée avec chauffeur-guide à prix forfaitaire.
 Ourika et Essaouira sont à découvrir !


·          La vallée d’Ourika 
L’Ourika est une vallée qui descend du haut Atlas marocain  et s'écoule notamment dans la valée de l’Ourika  située à 30 km de Marrakech.
La vallée de l’Ourika est essentiellement peuplée de berbères, son aspect verdoyant  est un lieu de promenade  et de repos. On y découvre des maisons, des écoles et des collèges berbères accrochés au haut de la montagne. La simplicité de la vie montre que la vallée est restée réservée malgré sa proximité de la ville rouge.


-          Setti-Fatma est le  dernier douar accessible par la route goudronnée, c’est un  petit village berbère connu par ses 7 cascades.



 La région est animée de  restaurants installés en haut et en bas des rivières ; des boutiques de souvenirs exposées tout au long de la route donnent envie de s’arrêter et de d’acheter des trucs rien que pour aider les familles dont la vie est simple et modeste.


·         Essaouira
Essaouira (en amazigh  Tassourte « la bien gardée », en arabe: الصويرة, transcription : Al-Suwayra, « la bien dessinée » est une ville portuaire du Maroc sur la côte . Essaouira désigne aussi une petite forteresse entourée de murailles, Souira étant le diminutif de Sour qui veut dire en arabe roche.




Elle est aussi appelée Tassourt ou Amogdul « la bien gardée », Mogdura en portugais, Mogadur en espagnol et « Mogador » en français. Elle est située sur la côte de l'océan atlantique.
Très belle ville peinte en blanc avec fenêtres bleu majorelle.


                                                   Même les taxis sont en bleu majorelle.

Connue aussi par les forêts d’Arganier, cette région produit deux types d’huile d’argan : l’huile alimentaire utilisée surtout dans l’art culinaire marocain et l’huile cosmétique utilisée en application sur la peau et les cheveux. En passant devant les arganiers, l’on admire les chèvres grimper dessus ; très beau à voir !


·         L’huile d’Argan 
Utilisée depuis des siècles par les femmes berbères pour ses propriétés cosmétiques, cette huile de couleur miel est riche en acides gras essentiels oméga6 et en vitamine E, anti-oxydants qui préviennent le dessèchement de la peau.
 A ne pas rater une visite des différents laboratoires de préparation de l’huile d’argan!




Extraction artisanale  de l'huile d'argan sur un moulin traditionnel



·         Restaurants et animation
Un accueil chaleureux pour un dîner digne de mille et une nuit   sous des tentes au style marocain dans un espace de fantasia  « chez Ali ».
Après le dîner, commence, sous les feux d’artifice, un spectacle magique et féerique : musiciens,   danseurs,  cavaliers, acrobates…







Conclusion
         
          Voyager au Maroc est intéressant  cependant  il faut beaucoup d’argent !

                         
                     Compte rendu élaboré par Majdouline le 28 décembre 2014



















jeudi 27 novembre 2014

Son rayonnement vous communique quelque chose de sa lumière



   « Beaucoup croient que l'essentiel c'est la parole d'un Maître, la sagesse qu'il transmet, et que s'il ne dit rien, ils n'apprennent rien.
Même s'il ne parle pas, le rayonnement qui émane de lui vous communique quelque chose de sa lumière et de sa force. »


                                     Omraan Mikhael Aivanhov


mercredi 26 novembre 2014

Cessez d’être ce que vous étiez et devenez ce que vous êtes



   "Il est tellement important de laisser certaines choses disparaître. De s'en défaire, de s'en libérer. Il faut comprendre que personne ne joue avec des cartes truquées. Parfois on gagne, parfois on perd. N'attendez pas que l'on vous rende quelque chose, n'attendez pas que l'on comprenne votre amour. Vous devez clore des cycles, non par fierté, par orgueil ou par incapacité, mais simplement parce que ce qui précède n'a plus sa place dans votre vie. Faites le ménage, secouez la poussière, fermez la porte, changez de disque. Cessez d’être ce que vous étiez et devenez ce que vous êtes."

                  Paulo Coelho- Le Zahir







dimanche 16 novembre 2014

Ecrire c'est voyager...



"Ecrire est un voyage du coeur à la plume. C'est un voyage merveilleux car on peut lire ce qu'il y a en notre coeur."

                     Nathy La Bell


Entre l'étonnement et l'admiration



« Ce qui étonne, étonne une fois, mais ce qui est admirable est de plus en plus admiré. »

                         Joseph Joubert

mardi 28 octobre 2014

Enfin, la lettre si longtemps attendue arriva...



   Sanine envoya une lettre à madame Gemma Slocum à New-York. Il lui dit qu’il lui écrivait de Francfort où il était venu à sa recherche ; qu’il comprenait parfaitement qu’il n’avait pas le droit d’espérer une réponse, car il ne méritait pas son pardon.[…] Il raconta sa vie solitaire, sans famille, sans joie, et la pria de ne pas se méprendre sur les motifs qui l’avaient déterminé à écrire cette lettre ; il ne voulait pas emporter dans la tombe la conscience qu’une faute, qu’il avait cruellement expiée, n’avait pas été pardonnée. 
« En m’envoyant ne fût-ce qu’un mot, ajoutait Sanine en terminant sa lettre, vous ferez une bonne action, digne de votre belle âme, et je vous en serai reconnaissant jusqu’à mon dernier soupir. Je suis actuellement à l’hôtel du Cygne Blanc, à Francfort, et j’attendrai ici votre réponse jusqu’au printemps. »  Il souligna ces derniers mots.
    Sanine expédia sa lettre et l’attente commença.
   Il passa six semaines à l’hôtel sans sortir de sa chambre et ne voyant personne. Ses amis de Russie ne pouvaient pas lui écrire n’ayant pas son adresse, et Sanine s’en félicitait ; il savait que lorsqu’il recevrait une lettre, il saurait de qui elle vient. […]
   Enfin, la lettre si longtemps attendue arriva, portant un timbre américain et venant de New-York ! La suscription de l’enveloppe était d’écriture anglaise.
    Sanine ne reconnut pas cette écriture et son cœur se serra. Il avait peur d’ouvrir cette lettre. Il regarda la signature : Gemma !
    Il fondit en larmes. [...]
   Ce nom écrit au bas de la page sans être accompagné du nom de famille était un gage de pardon.
   La lettre était simple et pleine de bonté. […]
   Il est impossible d’exprimer ce que Sanine ressentit en lisant cette lettre. Il n’y a pas de mots pour rendre des sentiments semblables. Ces sentiments sont plus profonds, plus forts, plus vagues que la parole. La musique seule pourrait les exprimer.

                        
                            Ivan Sergueivitch Tourgueniev: Eaux printanières

Vous commencerez à écrire un livre, pour combler le vide...


     Vous allez arriver dans quelques instants à cette gare transparente à laquelle il est si beau d’arriver à l’aube comme le permet ce train dans d’autres saisons.
   Il fera encore nuit noire et au travers des immenses vitres vous apercevez les lumières des réverbères et les étincelles bleues des trams.
  Vous ne descendez pas à l’Albergo Quirinale, mais vous irez jusqu'au bar où vous demanderez un caffè latte, lisant le journal que vous viendrez d’acheter tandis que la lumière apparaitra, augmentera, s’enrichira, s’échauffera peu à peu.
   Vous aurez votre valise à la main lorsque vous quitterez la gare à l’aurore (le ciel est parfaitement pur, la lune a disparu, il va faire une nouvelle journée d’automne), la ville paraissait dans toute sa rougeur profonde, et comme vous ne pourrez vous rendre ni via Monte delle Farina, ni à l’Albergo Quirinale, vous arrêterez un taxi et vous lui demanderez de vous menez à l’hôtel Croce di Malta, via Borgognone, près de la place d’Espagne.
  Vous n’irez point l’attendre à la sortie du palais Farnèse ; vous déjeunerez seul ; tout au long de ces quelques jours, vous prendrez tous vos repas seul.
   Evitant de passer dans un quartier, vous vous promènerez tout seul et le soir vous rentrez seul dans votre hôtel où vous vous endormirez seul.
   Alors dans cette chambre, seul, vous commencerez à écrire un livre, pour combler le vide de ces jours à Rome sans Cécile, dans l’interdiction de l’approcher.
   Puis lundi soir, à l’heure même que vous aviez prévue, pour le train même que vous aviez prévu, vous retournerez vers la gare,
    Sans l’avoir vue.

                                                                
                                           Michel Butor, La Modification  

jeudi 16 octobre 2014

Le sourire d'un enfant


                                                 Photo prise par Josselyne  Regnier 


Merveilleux est le sourire d’un enfant
Magique est le regard d’un innocent !
Beau visage angélique
Belle âme féerique !

               Majdouline

Tout art est un langage


                                                         Tableau de   René Teil

« Tout art est un langage. L’artiste, quel qu’il soit, par des sons, par des mots, par des moyens plastiques exprime ce qu’il ressent à la perception de certains aspects de la nature. La valeur de l’œuvre d’art réside dans la valeur du langage employé et celui-ci est fonction de l’émotion ressentie. Un morceau de musique, même descriptive, n’est pas la restitution exacte des sons perçus, de même un tableau ne peut être la copie exacte de la nature, et par nature, j’entends tout aussi bien un paysage, un assemblage d’objets ou un portrait d’êtres vivants. Peindre c’est donc essentiellement s’efforcer de traduire par des moyens plastiques, le sentiment d’un homme à l’égard de la vie. Le peintre, par sa toile, exprime ses réactions vis-à-vis de la nature, et son sens de la vie. Mû par l’inspiration, armé de ses pinceaux et de ses pâtes, il va se libérer, crier sa joie trop grande ou sa peine trop vive, communiquer à d’autres ce que douloureusement il ressent. Alors comme une véritable lutte entre ce sentiment, cette passion qui veut s’affirmer et la matière trop souvent rebelle. »          René Teil


                                                         Tableau de   René Teil

La décision



Je t'ai aimée, ma décision est précise
A qui dois- je présenter des excuses
En amour, aucun pouvoir ne s'élève en-dessus du mien
C'est à moi que reviennent, choix et décision
Ce sont mes sentiments à moi...
Ne t'en mêle pas S'il te plaît, entre la mer et le marin
Ne prends plus parti, parce que J'en suis obstiné, et je continuerai
Que craindre ?
Je suis les voiles et les océans
Et tu n'es que l'un de mes fleuves
Les femmes ! Je les ai faites bagues autour des doigts
Et planètes dans mon orbite
Tais-toi... et ne dis plus rien !
C'est encore avec  elles que je tiens mon dialogue
Car c’est moi qui ordonne les décrets de la passion !
Et c’est moi qui définis mon territoire, dessine mes cartes
Et choisis la couleur de mes mers …
C’est moi qui décide de qui peut accéder à mon paradis ou à mon enfer
En amour, je suis autoritaire et tyran !
Et à chaque passion, une saveur coloniale !
Résigne-toi à ma volonté  et, comme une enfant, accueille mes pluies !
Et si j’ai quelque chose à dire
C’est à l’Unique et au Tout Puissant que je m’adresserai…

                      Extrait traduit du poème القرار " du poète syrien Niazar Kabbani 




إني عشقتك .. واتخذت قراري
فلمن أقدم _ يا ترى _ أعذاري
لا سلطةً في الحب .. تعلو سلطتي
فالرأي رأيي .. والخيار خياري
هذي أحاسيسي .. فلا تتدخلي
أرجوك ، بين البحر والبحار ..
ظلي على أرض الحياد .. فإنني
سأزيد إصراراً على إصرار
ماذا أخاف ؟ أنا الشرائع كلها
وأنا المحيط .. وأنت من أنهاري
وأنا النساء ، جعلتهن خواتماً
بأصابعي .. وكواكباً بمداري
خليك صامتةً .. ولا تتكلمي
فأنا أدير مع النساء حواري
وأنا الذي أعطي مراسيم الهوى
للواقفات أمام باب مزاري
وأنا أرتب دولتي .. وخرائطي
وأنا الذي أختار لون بحاري
وأنا أقرر من سيدخل جنتي
وأنا أقرر من سيدخل ناري
أنا في الهوى متحكمٌ .. متسلطٌ
في كل عشق نكهة استعمار
فاستسلمي لإرادتي ومشيئتي
واستقبلي بطفولةٍ أمطاري..
إن كان عندي ما أقول .. فإنني
سأقوله للواحد القهار...
عيناك وحدهما هما شرعيتي
مراكبي ، وصديقتا أسفاري
إن كان لي وطنٌ .. فوجهك موطني
أو كان لي دارٌ .. فحبك داري
من ذا يحاسبني عليك .. وأنت لي
هبة السماء .. ونعمة الأقدار؟
من ذا يحاسبني على ما في دمي
من لؤلؤٍ .. وزمردٍ .. ومحار؟
أيناقشون الديك في ألوانه ؟
وشقائق النعمان في نوار؟
يا أنت .. يا سلطانتي ، ومليكتي
يا كوكبي البحري .. يا عشتاري
إني أحبك .. دون أي تحفظٍ
وأعيش فيك ولادتي .. ودماري
إني اقترفتك .. عامداً متعمداً
إن كنت عاراً .. يا لروعة عاري
ماذا أخاف ؟ ومن أخاف ؟ أنا الذي
نام الزمان على صدى أوتاري
وأنا مفاتيح القصيدة في يدي
من قبل بشارٍ .. ومن مهيار
وأنا جعلت الشعر خبزاً ساخناً
وجعلته ثمراً على الأشجار
سافرت في بحر النساء .. ولم أزل
_ من يومها _ مقطوعةً أخباري..
***
يا غابةً تمشي على أقدامها
وترشني يقرنفلٍ وبهار
شفتاك تشتعلان مثل فضيحةٍ
والناهدان بحالة استنفار
وعلاقتي بهما تظل حميمةً
كعلاقة الثوار بالثوار..
فتشرفي بهواي كل دقيقةٍ
وتباركي بجداولي وبذاري
أنا جيدٌ جداً .. إذا أحببتني
فتعلمي أن تفهمي أطواري..
من ذا يقاضيني ؟ وأنت قضيتي
ورفيق أحلامي ، وضوء نهاري
من ذا يهددني ؟ وأنت حضارتي
وثقافتي ، وكتابتي ، ومناري..
إني استقلت من القبائل كلها
وتركت خلفي خيمتي وغباري
هم يرفضون طفولتي .. ونبوءتي
وأنا رفضت مدائن الفخار..
كل القبائل لا تريد نساءها
أن يكتشفن الحب في أشعاري..
كل السلاطين الذين عرفتهم..
قطعوا يدي ، وصادروا أشعاري
لكنني قاتلتهم .. وقتلتهم
ومررت بالتاريخ كالإعصار ..
أسقطت بالكلمات ألف خليفة ..
وحفرت بالكلمات ألف جدار
أصغيرتي .. إن السفينة أبحرت
فتكومي كحمامةٍ بجواري
ما عاد ينفعك البكاء ولا الأسى
فلقد عشقتك .. واتخذت قراري..

 نزار قباني