Aucun bruit dans la forêt
que le frémissement léger de la neige tombant sur les arbres. Elle tombait
depuis midi : une petite neige fine qui poudrait les branches d'une mousse
glacée, qui jetait sur les feuilles mortes des fourrés un léger toit d'argent, étendait
par les chemins un immense tapis moelleux et blanc, et qui épaississait le
silence illimité de cet océan d'arbres.
Guy de Maupassant, Les Prisonniers
Dans cette immensité
RépondreSupprimerL’âme vient déposer
Les mots d’une prière
Aux espoirs insensés
De pays sans frontières…
Marie