dimanche 27 mars 2016
jeudi 24 mars 2016
L'Espérance est un merle blanc
L'Espérance est un merle blanc
Dont nous sommes la triste haie :
Elle voltige sur la plaie
Et siffle au bord du cœur tremblant.
Mais son vol n'est qu'un faux semblant ;
Sa sérénade n'est pas vraie.
L'Espérance est un merle blanc
Dont nous sommes la triste haie.
Et tandis que, rapide ou lent,
Le Désespoir est une orfraie
Dont le cri certain nous effraie,
Et dont le bec va nous criblant,
L'Espérance est un merle blanc.
Dont nous sommes la triste haie :
Elle voltige sur la plaie
Et siffle au bord du cœur tremblant.
Mais son vol n'est qu'un faux semblant ;
Sa sérénade n'est pas vraie.
L'Espérance est un merle blanc
Dont nous sommes la triste haie.
Et tandis que, rapide ou lent,
Le Désespoir est une orfraie
Dont le cri certain nous effraie,
Et dont le bec va nous criblant,
L'Espérance est un merle blanc.
Maurice Rollinat
Un parfum chante en moi ...
Un parfum chante en moi comme un air obsédant :
Tout mon corps se repaît de sa moindre bouffée,
Et je crois que j'aspire une haleine de fée,
Qu'il soit proche ou lointain, qu'il soit vague ou strident.
[…]
Tout mon corps se repaît de sa moindre bouffée,
Et je crois que j'aspire une haleine de fée,
Qu'il soit proche ou lointain, qu'il soit vague ou strident.
[…]
Toute la femme aimée est dans le parfum tiède
Qui sort comme un soupir des flacons ou des fleurs,
Et l'on endort l'ennui, le vieux Roi des douleurs,
Avec cet invisible et délicat remède.
Qui sort comme un soupir des flacons ou des fleurs,
Et l'on endort l'ennui, le vieux Roi des douleurs,
Avec cet invisible et délicat remède.
Maurice Rollinat
lundi 21 mars 2016
jeudi 17 mars 2016
Clytie et le tournesol
Tableau du peintre américain Grégory Frank Harris (1953)
Belle dame !
Prends ton panier...
Cueille les belles couleurs,
Pétales jaunes épanouies,
Fond noir discret comme la nuit !
Pétales jaunes épanouies,
Fond noir discret comme la nuit !
Prends ton panier …
Remplis-le de fleurs
En pensant à la belle Clytie
A son admiration, à son espérance et à sa vertu durant toute sa vie!
Remplis-le de fleurs
En pensant à la belle Clytie
A son admiration, à son espérance et à sa vertu durant toute sa vie!
Prends ton panier...
Passe devant la rivière à la bonne heure
Le tournesol est brillant
Sous l'éclat du soleil tel un diamant !
Majdouline
mercredi 16 mars 2016
Avant de ...
« Je me sens toujours
heureux, savez vous pourquoi? Parce que je n'attends rien de personne. Les
attentes font toujours mal, la vie est courte. Aimez votre vie, soyez heureux,
gardez le sourire et souvenez vous: Avant de parler, écoutez. Avant d'écrire,
réfléchissez. Avant de prier, pardonnez. Avant de blesser, considérez l'autre. Avant
de détester, aimez et avant de mourir, vivez. »
William Shakespeare
dimanche 13 mars 2016
L'écrivain, ce rêveur conscient
“L’écrivain de par la nature de sa profession est un rêveur
et un rêveur conscient. Il doit imaginer, et l’imagination nécessite de
l’humilité, de l’amour et un grand courage.”
Portrait de l’écrivain Victor Hugo réalisé par Guillermet
Esther
Peinture sur porcelaine émail cuit
Format 27,5 / 24 cm
Signée et datée 1897
Peinture sur porcelaine émail cuit
Format 27,5 / 24 cm
Signée et datée 1897
Mon trésor... Contente de te voir grandir...
Mon trésor…
Contente de te voir grandir ma chère
Le 13 mars est toujours une fête pour moi !
Le jour qui a vu ta naissance …
Revient chaque année avec ses merveilleux souvenirs !
21 ans se sont écroulés …
Quelle belle maturité
d’une jeunesse gâtée !
Te voilà franchir une nouvelle année…
Comme je suis heureuse de toi,
Ma princesse, ma chérie et ma fierté !
Mon amour éternel, mon trésor et mon bien …
Je t’embrasse très
fort…
Te souhaite un joyeux
anniversaire
Et une bonne réussite !
Tu mérites tout le bonheur du monde
Mon cœur, mon âme et ma vie !
Ta maman Majdouline
jeudi 3 mars 2016
Ces mains, chargées de bagues ...
Les femmes qui ont de jolies
mains passent leur vie à se déganter. Les plus résolues mettent bravement leurs
gants en lambeaux en entrant dans un salon. Leurs gants sont toujours
détestables. Elles jouent alors tout à leur aise de leurs dix doigts, comme des
branches d'un éventail. Ces mains, chargées de bagues qu'il faut montrer, sont toujours
en lumière et miroitent à l'œil comme les baguettes d'un jongleur indien. On ne
peut se reposer de les voir qu'en fermant les yeux.
Pierre-Jules Stahl, L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)
Pierre-Jules Stahl, L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)
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