La plus grande partie de la souffrance humaine est inutile. On se
l’inflige à soi-même aussi longtemps que à son insu, on laisse le mental prendre
le contrôle de sa vie.
La souffrance que vous créez dans
le présent est toujours une forme de non-acceptation, de résistance
inconsciente à ce qui est.
Sur le plan de la pensée, la
résistance est une forme de jugement. Sur le émotionnel, c’est une forme de
négativité. L’intensité de la souffrance dépend du degré de résistance au
moment présent, et celle-ci, en retour, dépend du degré d’identification au
mental. Le mental cherche toujours à nier le moment présent et à s’en échapper.
Autrement dit, plus on est
identifié à son mental, plus on souffre. On peut également l’énoncer
ainsi : PLUS ON EST A MEME DE RESPECTER ET D’ACCEPTER LE MOMENT
PRESENT , PLUS ON EST LIBERE DE LA DOULEUR , DE LA SOUFFRANCE ET DU
MENTAL.
Eckharat Tolle, Mettre en
pratique le pouvoir du moment présent