jeudi 30 avril 2015
mardi 28 avril 2015
samedi 25 avril 2015
Musique, joue encore...
Tableau de l'artiste polonaise Marta
Radziszewska
“Musique et magie noire,
Tu peux jouer, jouer encore,
Elle ne peut plus ma mémoire
Forcer les portes de ta mort,
Je ne veux pas voir tes mains
Refermer le piano,
Se faner les jasmins,
Retomber le rideau »
Tu peux jouer, jouer encore,
Elle ne peut plus ma mémoire
Forcer les portes de ta mort,
Je ne veux pas voir tes mains
Refermer le piano,
Se faner les jasmins,
Retomber le rideau »
Annie
Kubasiak-Barbier, Quand le passé s’invite au présent
jeudi 23 avril 2015
mercredi 22 avril 2015
Elle a des rêves de voyage
A dix mille lieues de son village,
Elle a des rêves de voyage
Et elle regarde l’océan
Le cœur léger, cheveux au vent.
De l’autre côté des nuages,
L’horizon l’invite au grand large,
Là où s’en vont les fiers voiliers
Loin vers des îles insoupçonnées.
Un peu fragile, en robe blanche,
Elle se dessine des dimanches
Ensoleillés au petit jour,
Bercés de paix, de mots d’amour.
Annie Kubasiak-Barbier, La voyageuse sur le banc
samedi 18 avril 2015
Vieillir
Tableau de Rembrandt
Quand un jour pour moi viendra l'âge
Où fouillant les cendres de mon passé,
Je revivrai les années folles, les années sages,
Tout ce que j'aurai haï et aimé,
Quand demain pour moi viendra le temps
Où l'esprit se détache et vagabonde,
Quand j'aurai quatre fois vingt printemps
Et enfin ouvert les yeux sur le monde
Quand j'aurai fait toutes mes expériences,
Quand de la vie je lâcherai les avirons,
Quand j'aurai vécu ce qui fait l'existence
Quand j'aurai semé et puis fait la moisson,
Quand j'aurai connu beauté et laideur
Les jours de joie, les soirs de tristesse,
Quand je saurai le prix du bonheur
Celui de la dureté, celui de la tendresse,
Quand j'évaluerai le bien et le mal,
Les choses et les êtres à leur juste valeur,
Quand j'aurai appris à vivre pour un idéal
Et à démasquer les lâches et les menteurs,
Quand mon corps craindra les mois d'hiver,
Si je sais garder à mon cœur sa jeunesse,
Sourire encore des petites guerres,
Et rendre à ma raison sa justesse,
Alors quand arrivera ma dernière saison
Et pour qu'enfin je me délivre
Face à mes enfants et à leurs compagnons
Saurai-je écrire ce que veut dire VIVRE.
Où fouillant les cendres de mon passé,
Je revivrai les années folles, les années sages,
Tout ce que j'aurai haï et aimé,
Quand demain pour moi viendra le temps
Où l'esprit se détache et vagabonde,
Quand j'aurai quatre fois vingt printemps
Et enfin ouvert les yeux sur le monde
Quand j'aurai fait toutes mes expériences,
Quand de la vie je lâcherai les avirons,
Quand j'aurai vécu ce qui fait l'existence
Quand j'aurai semé et puis fait la moisson,
Quand j'aurai connu beauté et laideur
Les jours de joie, les soirs de tristesse,
Quand je saurai le prix du bonheur
Celui de la dureté, celui de la tendresse,
Quand j'évaluerai le bien et le mal,
Les choses et les êtres à leur juste valeur,
Quand j'aurai appris à vivre pour un idéal
Et à démasquer les lâches et les menteurs,
Quand mon corps craindra les mois d'hiver,
Si je sais garder à mon cœur sa jeunesse,
Sourire encore des petites guerres,
Et rendre à ma raison sa justesse,
Alors quand arrivera ma dernière saison
Et pour qu'enfin je me délivre
Face à mes enfants et à leurs compagnons
Saurai-je écrire ce que veut dire VIVRE.
Annie K. Barbier, Mémoires d'un coeur funambule
vendredi 17 avril 2015
L'abeille et la fleur
Allez à vos champs et à vos jardins,
Et vous apprendrez que c’est le plaisir de l’abeille
De butiner le miel de la fleur.
Mais, c’est aussi le plaisir de la fleur
De céder son miel à l’abeille.
Car pour l’abeille,
La fleur est une source de vie.
Et pour la fleur,
Une abeille est une messagère d’amour.
Et pour les deux,
Abeille et fleur,
Donner et recevoir le plaisir
Sont un besoin et une extase.
De butiner le miel de la fleur.
Mais, c’est aussi le plaisir de la fleur
De céder son miel à l’abeille.
Car pour l’abeille,
La fleur est une source de vie.
Et pour la fleur,
Une abeille est une messagère d’amour.
Et pour les deux,
Abeille et fleur,
Donner et recevoir le plaisir
Sont un besoin et une extase.
Khalil Gibran
jeudi 16 avril 2015
Je veux de la musique
Je veux de la musique
Pour l'enfant qui se meurt
Dont on couvre les pleurs
A l'autre bout du monde
Je veux de la musique
Pour l'homme qu'on assassine
D'ici aux terres de Chine,
On étouffe son cri
Je veux de la musique
Pour briser le silence
Et bousculer l'absence
De ceux qui m'ont quittée
Je veux de la musique
Pour rallumer le feu
A l'âtre des jours heureux
Au creux de ma maison
Je veux de la musique
Pour soigner mes blessures,
Celles de mes ruptures,
Celles de mes chagrins
Je veux de la musique
Pour chanter l'amour
Tout au long de mes jours
Jusqu'à mon dernier souffle
Je veux de la musique
Pour danser, m'étourdir
Jusqu'à m'évanouir
Pour oublier demain
Je veux de la musique
Pour me brûler les ailes
Au soleil éternel,
Emprisonner l'hiver
Je veux de la musique
Un violon, une guitare,
Avant qu'il soit trop tard
Envoyez les cymbales
Je veux de la musique
Un dernier concerto
Au ventre de ton piano
Avant de m'endormir
Annie K. Barbier, Quand le passé s'invite au présent
Pour l'enfant qui se meurt
Dont on couvre les pleurs
A l'autre bout du monde
Je veux de la musique
Pour l'homme qu'on assassine
D'ici aux terres de Chine,
On étouffe son cri
Je veux de la musique
Pour briser le silence
Et bousculer l'absence
De ceux qui m'ont quittée
Je veux de la musique
Pour rallumer le feu
A l'âtre des jours heureux
Au creux de ma maison
Je veux de la musique
Pour soigner mes blessures,
Celles de mes ruptures,
Celles de mes chagrins
Je veux de la musique
Pour chanter l'amour
Tout au long de mes jours
Jusqu'à mon dernier souffle
Je veux de la musique
Pour danser, m'étourdir
Jusqu'à m'évanouir
Pour oublier demain
Je veux de la musique
Pour me brûler les ailes
Au soleil éternel,
Emprisonner l'hiver
Je veux de la musique
Un violon, une guitare,
Avant qu'il soit trop tard
Envoyez les cymbales
Je veux de la musique
Un dernier concerto
Au ventre de ton piano
Avant de m'endormir
Annie K. Barbier, Quand le passé s'invite au présent
J'ai beau fouiller dans ma mémoire
Tenir une lampe allumée
Avec au coeur le fol espoir
Que la nuit pourrait te ramener
Et qu'on réécrirait l'histoire
De nos pas sur le sentier
Et de nos rires dans le soir
De quelques baisers volés
Et d'une étreinte dans le noir.
Y'a des étoiles, la voie lactée
Mais j'ai un peu de mal à voir
La porte au bout de l'allée
J'ai beau fouiller dans ma mémoire
Je crois que j'ai perdu les clefs
Au tréfonds de mon désespoir…
Avec au coeur le fol espoir
Que la nuit pourrait te ramener
Et qu'on réécrirait l'histoire
De nos pas sur le sentier
Et de nos rires dans le soir
De quelques baisers volés
Et d'une étreinte dans le noir.
Y'a des étoiles, la voie lactée
Mais j'ai un peu de mal à voir
La porte au bout de l'allée
J'ai beau fouiller dans ma mémoire
Je crois que j'ai perdu les clefs
Au tréfonds de mon désespoir…
Annie K . Barbier, La voyageuse sur le banc
mercredi 15 avril 2015
dimanche 12 avril 2015
Elle est partie...changer de vie
Ainsi soit-elle
Elle se veut peintre des dimanches
Pour colorer tes pages blanches
Pour envoler des papillons
Au gris de la morte saison
Ainsi soit-elle !
Pour colorer tes pages blanches
Pour envoler des papillons
Au gris de la morte saison
Ainsi soit-elle !
Elle s'imagine violoncelle
Et elle voudrait juste être celle
Qui vagabonde tes soirs d'ennui
Aux notes tendres d'un ciel de lit
Ainsi soit-elle !
Et elle voudrait juste être celle
Qui vagabonde tes soirs d'ennui
Aux notes tendres d'un ciel de lit
Ainsi soit-elle !
Femme mystère elle se dévoile
Et elle se rêve danseuse étoile
Elle se la joue pierrot fardé
En sentinelle de tes secrets
Ainsi soit-elle !
Et elle se rêve danseuse étoile
Elle se la joue pierrot fardé
En sentinelle de tes secrets
Ainsi soit-elle !
Elle pose des mots en brindilles
Des phrases douces qu'elle éparpille
Dans un journal quand elle t'écrit
Les nuits d'ébène dont elle languit
Ainsi soit-elle !
Des phrases douces qu'elle éparpille
Dans un journal quand elle t'écrit
Les nuits d'ébène dont elle languit
Ainsi soit-elle !
Mais les heures glacent le silence
Et résonnent de ta seule absence
Le diable au cœur elle est partie
Changer d'amour, changer de vie
Ainsi soit-il !
Et résonnent de ta seule absence
Le diable au cœur elle est partie
Changer d'amour, changer de vie
Ainsi soit-il !
Annie K. Barbier, La voyageuse sur le banc
Le rendez-vous
Nous avions rendez-vous sur ce
banc. Où es-tu ? Il fait triste, il fait froid, il fait gris, il fait seul. La
pluie bat le pavé. La rue est un miroir aux alouettes. Pas une âme pour
rejoindre la mienne, pas un coeur pour faire battre le mien… Hier, nous nous étions pourtant jurés… Oui, je
sais, c'était hier et demain n'est pas toujours porteur des promesses d'hier.
Je devrais pourtant le savoir. Mais la mémoire est sélective. Elle joue à
cache-cache avec le coeur, elle s'incruste, le déchire et puis s'enfuit. Un
jour je dirai "J'ai rencontré quelqu'un, je l'ai aimé" Et ... et rien…
Il fera bientôt nuit, alors je
fais appel à ma raison. Et ma raison me dit "Oui, pour ce soir il est trop
tard, range-toi, à mon avis".
Mon coeur, mon coeur, tu ne seras
pas très content, mais je vais suivre son conseil.
Annie K.Barbier, Mémoires d'un coeur funambule
La vie est un tableau
La vie est un tableau de mosaïque où toutes les pièces se
réunissent pour former un tout…
La vie est un feuilleton où chaque jour est un épisode ...
La vie est une école où chaque séance est une leçon ...
La vie est un livre où chaque page est une emprunte ...
La vie est un ensemble de vagues équilibrées dans leur montée et descente…
La vie est un arc en ciel aux couleurs dégradées mais
assorties…
La vie est un train qui doit ralentir s’il ne peut s’arrêter ...
samedi 11 avril 2015
vendredi 10 avril 2015
jeudi 9 avril 2015
Faire le point de temps en temps
Comme ľ instant présent
influence ľ instant suivant, n'est-il pas naturel de faire le point de temps en
temps, d'être en contact direct avec ce qui se passe en nous et autour de nous
afin de percevoir clairement la direction que nous prenons? Peut être
déciderons-nous alors de changer de cap selon une direction qui correspond
mieux à notre moi profond - un cap selon notre coeur - notre voie. Si nous ne
prenons pas cette peine, l'impulsion de notre inconscient dirigera la succession
d’instants suivants. Ainsi s'écouleront les jours, les mois, les années sans
même que nous y prêtions attention, que nous en fassions bon usage ou que nous
en ayons profité.
Jon Kabat -Zinn
mercredi 8 avril 2015
Le silence est l'âme des choses qui veulent garder leur secret
Le silence est l'âme des choses
Qui veulent garder leur secret.
Il s'en va quand le jour paraît,
Et revient dans les couchants roses.
Il guérit des longues névroses,
De la rancune et du regret.
Le silence est l'âme des choses
Qui veulent garder leur secret.
À tous les parterres de roses
Il préfère un coin de forêt
Où la lune au rayon discret
Frémit dans les arbres moroses :
Le silence est l'âme des choses.
Qui veulent garder leur secret.
Il s'en va quand le jour paraît,
Et revient dans les couchants roses.
Il guérit des longues névroses,
De la rancune et du regret.
Le silence est l'âme des choses
Qui veulent garder leur secret.
À tous les parterres de roses
Il préfère un coin de forêt
Où la lune au rayon discret
Frémit dans les arbres moroses :
Le silence est l'âme des choses.
Maurice Rollinat
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