Ainsi soit-elle
Elle se veut peintre des dimanches
Pour colorer tes pages blanches
Pour envoler des papillons
Au gris de la morte saison
Ainsi soit-elle !
Pour colorer tes pages blanches
Pour envoler des papillons
Au gris de la morte saison
Ainsi soit-elle !
Elle s'imagine violoncelle
Et elle voudrait juste être celle
Qui vagabonde tes soirs d'ennui
Aux notes tendres d'un ciel de lit
Ainsi soit-elle !
Et elle voudrait juste être celle
Qui vagabonde tes soirs d'ennui
Aux notes tendres d'un ciel de lit
Ainsi soit-elle !
Femme mystère elle se dévoile
Et elle se rêve danseuse étoile
Elle se la joue pierrot fardé
En sentinelle de tes secrets
Ainsi soit-elle !
Et elle se rêve danseuse étoile
Elle se la joue pierrot fardé
En sentinelle de tes secrets
Ainsi soit-elle !
Elle pose des mots en brindilles
Des phrases douces qu'elle éparpille
Dans un journal quand elle t'écrit
Les nuits d'ébène dont elle languit
Ainsi soit-elle !
Des phrases douces qu'elle éparpille
Dans un journal quand elle t'écrit
Les nuits d'ébène dont elle languit
Ainsi soit-elle !
Mais les heures glacent le silence
Et résonnent de ta seule absence
Le diable au cœur elle est partie
Changer d'amour, changer de vie
Ainsi soit-il !
Et résonnent de ta seule absence
Le diable au cœur elle est partie
Changer d'amour, changer de vie
Ainsi soit-il !
Annie K. Barbier, La voyageuse sur le banc
J'aime beaucoup ce poème et la peinture qui l'illustre si bien....
RépondreSupprimerBeaucoup de retard dans mes lectures...je reviendrai...
En effet, Marie, tout est dit dans ce beau poème !
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