dimanche 28 mai 2017

Le secret est...



La positivité règne partout où de telles émotions : l’amour, la joie, la gratitude, l’intérêt et l’inspiration  touchent et ouvrent votre cœur.
Qu’il s’agisse d’un instant de fascination, d’un transport de rire ou d’amour, nos moments d’optimisme vrai ne durent pas très longtemps. Les sentiments positifs vont et viennent, tout comme le beau temps passe et revient. C’est ainsi que nous avons été conçus. Si tel n’était pas le cas, nous aurions le plus grand mal à réagir au changement. Si l’optimisme était dans un état permanent, vous ne verrez pas la différence entre une bonne nouvelle et une mauvaise nouvelle, entre une invitation et une insulte.
Si vous souhaitez améliorer votre vie pour le meilleur, le secret est de ne pas vous agripper trop fermement à cet état d’esprit positif, en lui déniant sa nature transitoire, mais plutôt de le laisser se diffuser dans votre existence quotidienne, d’augmenter au fil du temps votre réserve de pensées heureuse.

        Barbara Fredrickson, Mieux vivre grâce à la pensée positive P 30


Bonne fête Maman



Sur tes joues je dépose 1000 baisers
Devant  tes yeux, je te tends  mon bouquet
Pour te souhaiter
Bonne fête MAMAN !
Merci pour ta patience et  ta confiance !
Merci pour tout ce que tu m’as appris !
Tu es ma fierté et ma raison d’être !
Tu es l’Amour, la Tendresse, l’Affection…
Adulte et maman
Je suis encore enfant …
Et dans ton école  j’apprends !
Pour toi mon bouquet de beautés
Je t’aime pour l’éternité !


              Ta fille Majdouline

mercredi 17 mai 2017

Partager les responsabilités


   Pour bien communiquer, il faut impérativement que les deux parties collaborent. L’homme doit se rappeler qu’une femme qui se plaint de ses problèmes ne les lui reproche pas forcément, et que parler, l’aide à se soulager de ses frustrations. Quant à la femme, elle doit lui faire savoir que, même si elle se plaint, elle l’apprécie.
   Par exemple, ma femme est entrée pour me demander où j’en étais dans ce chapitre, et je lui ai répondu : « J’ai presque fini. Tu as passé une bonne journée ? » Alors elle a ajouté : « Il y a tant à faire, on ne passe presque plus de temps ensemble. » Si elle m’avait dit cela autrefois, je me serais tout de suite mis sur la défensive et je lui aurais rappelé combien d’heures nous avions passé ensemble au cours de la semaine. Ou je lui aurais dit qu’il était extrêmement important pour moi de finir ce livre à temps. De toute façon, j’aurais contribué à créer une tension entre nous.
   Mais l’homme que je suis devenu, conscient des différences entre les sexes a compris qu’elle cherchait de la compréhension plutôt qu’une justification ou des explications, et qu’elle avait besoin surtout d’être rassurée. Alors je lui ai dit : « Tu as raison, nous travaillons beaucoup en ce moment. Mais viens donc t’asseoir sur mes genoux, que je te prenne dans mes bras. La journée a été difficile. »
   Ce à quoi elle a rétorqué : « Tu as l’air de te sentir vraiment bien. » C’était là exactement la remarque dont j’avais besoin pour pouvoir la satisfaire. Elle commença ensuite à se plaindre un peu de sa journée et à ma rappeler à quel point elle était épuisée. Après quelques minutes, elle s’arrêta. Je lui offris de raccompagner le baby-sitter pour lui permettre de se détendre  et de se reposer un peu avant le dîner. Elle s’exclama : « Tu vas raccompagner la baby-sitter ? C’est merveilleux ! Merci beaucoup ! » Là encore, elle dit ce qu’il fallait pour que je me sente un partenaire parfait, même quand elle était épuisée.
   Les femmes ne pensent pas toujours à exprimer leur reconnaissance parce qu’elles considèrent  que leur mari sait à quel point elles aiment qu’on les écoute. Mais lui ne  le sait pas du tout ! Entendre sa femme lui parler de ses problèmes lui inspire tout le désir de se faire rassurer quant à l’amour qu’elle lui porte.
   Les problèmes dépriment les hommes, sauf quand ils sont appelés à les résoudre. En lui témoignant de la gratitude, une femme permettra à son mari de comprendre que  l’écouter parler revient à lui prodiguer une aide. La femme n’a pas besoin de réprimer ses sentiments, ni même de les modifier, pour soutenir son partenaire. Elle doit cependant apprendre à  les exprimer de manière qu’il ne se sente pas attaqué, accusé ni blâmé. Quelques petits changements peuvent faire une grande différence.


   John Gray, Les hommes viennent de Mars, Les femmes viennent de Vénus, P 107, 108

vendredi 12 mai 2017

Comprendre la caverne de l’homme



   Les femmes ont mille choses à apprendre sur les hommes avant de pouvoir aspirer à des relations de couple pleinement satisfaisantes. Le B.A.-BA de cet enseignement est que lorsqu’un homme est contrarié ou stressé, il s’arrête automatiquement de parler pour se réfugier en esprit dans une caverne imaginaire où il tentera de mettre de l’ordre dans ses idées. Pendant ce temps, personne, pas même son meilleur ami, n’est le bienvenu dans sa caverne. C’est ainsi que les choses se passaient sur Mars.
   Voilà pourquoi un homme peut soudain paraître absent. Sa femme doit cesser de se creuser la cervelle pour comprendre ce qu’elle a fait afin de mériter une telle indifférence et admettre que cela n’a rien à voir avec elle. Elle doit apprendre que lorsqu’un homme peut se rendre sans encombre dans sa caverne dès qu’il en ressent le besoin, il ne tarde pas à en ressortir. Tout rentre alors dans l’ordre.

Pourquoi les hommes se retirent-ils  dans leur caverne ?
   Voici quelques-unes des raisons qui peuvent inciter un homme à se taire et à s’isoler dans sa caverne, c’est-à-dire en lui-même.
1/ Il a besoin de réfléchir et de chercher une solution.
2/ Il ne trouve pas la réponse à une question ou la solution d’un problème. Il pourrait dire : « Bon ! Je n’ai pas de réponse. J’ai besoin d’aller réfléchir dans  ma caverne pour en trouver une. », mais on ne lui a pas appris à le faire. C’est pourquoi seuls les hommes comprennent ce qui se passe quand l’un d’eux devient silencieux et songeur.
3/ Il est contrarié ou stressé. Dans ces moments là, il a besoin d’être seul pour maîtriser son angoisse et retrouver la maîtrise de lui-même. Il ne veut pas dire ou faire quoi que ce soit qu’il pourrait regretter par la suite.
4/ Il a besoin de se retrouver. Cette raison prend beaucoup d’importance quand l’homme est amoureux. Il arrive qu’un homme ne sache plus très bien qui il est, et comment il doit agir. Il peut craindre qu’une intimité trop grande n’affaiblisse son pouvoir. Il a besoin de définir le degré d’intimité acceptable pour lui, sinon il redoutera de perdre le contrôle de lui-même. Dans ce cas son système d’alarme interne se déclenche, ce qui le précipitera automatiquement au fin fond de sa caverne et à se recouvrer sa force et sa capacité d’aimer.

Pourquoi les femmes parlent-elles ?
   Réponse : une femme parle pour une foule de raisons, parfois les mêmes que celles qui poussent les hommes à se taire. En voici quatre parmi les plus courantes :
1/ Pour donner ou demander une information. (C’est la seule raison qui fait  aussi parler les hommes.)
2/ Pour essayer de trouver ce qu’elle voudrait dire. (Alors que lui se tait pour savoir quoi dire, elle réfléchit volontiers tout haut.)
3/ Pour ne pas perdre le contrôle d’elle-même et se remettre d’une contrariété. (Dans une situation similaire, l’homme sera au contraire frappé de mutisme car c’est à l’abri dans sa caverne qu’il parvient le mieux à se calmer.)
4/ Pour créer une intimité. C’est en communiquant ses sentiments, et en particulier ses sentiments amoureux, qu’elle évalue leur  solidité. (Le Martien, lui, se tait pour se retrouver, parce qu’il craint que trop d’intimité ne lui fasse perdre son identité.)

John Gray, Les hommes viennent de Mars, Les femmes viennent de Vénus , P 87, 88, 89



jeudi 11 mai 2017

Petit dictionnaire de conversation vénusien / martien


***« On ne sort jamais ! » signifie en langue  vénusienne : «  J’ai envie de sortir, j’aimerais qu’on fasse quelque chose ensemble. J’aime être avec toi, je passe toujours de bons moments auprès de toi. Qu’en dis-tu ? Tu n’as pas envie de m’emmener dîner ? Ça fait longtemps qu’on n’a rien fait, non ? »
   Mais sans traduction, cela résonne aux oreilles d’un homme : « Tu ne fait pas ton devoir à mon égard.  Tu me déçois beaucoup. On ne fait plus rien ensemble parce que tu n’es pas romantique et que tu es devenu pantouflard. En fait je m’ennuie avec toi ! »

***« Personne ne se préoccupe de moi ! » veut dire en langage vénusien : « Aujourd’hui, je me sens ignorée et abandonnée, j’ai l’impression de passer inaperçue. Bien sûr, je sais qu’il y a des gens qui voient que je suis là, mais cela semble les laisser indifférents. Ils se moquent de ma présence et de mon existence. Je suis aussi un peu déçue que tu aies été si occupé ces derniers temps. Je sais que tu as beaucoup de travail et de responsabilités, mais parfois, je me demande si tu as encore besoin de moi. Ton travail t’accapare tellement plus que moi… J’ai besoin que tu me serres fort dans tes bras et que tu me dises que tu m’aimes encore. »
   Pourtant, au premier abord, Monsieur entendra plutôt : « Je suis malheureuse car je ne parviens pas à obtenir l’attention dont j’ai besoin. Même toi qui devrais m’aimer, tu ne fais plus attention à moi. Tu devrais avoir honte. Moi, jamais je ne te traiterais comme ça. »
 
 ***Dans la bouche d’une femme, « Je suis si fatiguée que je ne peux plus rien faire. » signifie : « Je me suis tellement démenée aujourd’hui que j’ai besoin de me reposer avant de pouvoir faire autre chose. Heureusement que tu es là pour me soutenir. Tu veux bien me serrer contre toi et me dire que je fais du bon travail et que je mérite de me reposer ? »
   Malheureusement, l’homme non averti traduit cela par : «  C’est moi qui fais tout ici pendant que toi, tu ne fais rien, et j’en ai assez. Tu devrais m’aider. Je ne peux pas tout faire toute seule. Si seulement je partageais la vie d’un homme véritable… J’ai commis une erreur en te choisissant. »

***« J’en ai marre de tout ! » signifie en vénusien : « J’aime mon travail et j’aime ma vie, mais aujourd’hui je me sens dépassée et j’aimerais pouvoir souffler un peu avant de reprendre le collier. Pourrais-tu me demander ce qui ne va pas, puis simplement m’écouter avec compassion, sans essayer de me suggérer de solution ? J’aimerais seulement être sûre que tu comprends le poids qui repose sur mes épaules. Je me sentirais tellement mieux ; ça aiderait à me détendre, et demain je pourrais recommencer à assumer toutes mes responsabilités et à m’occuper de tout ce dont je dois m’occuper.
   Sans la traduction, l’homme entend : « Je dois faire tant de choses que je n’ai pas envie de faire ! Tu me déçois terriblement. J’aimerais un meilleur partenaire, capable de rendre ma vie satisfaisante. Tu fais très mal ton devoir. »

  ***En vénusien, « La maison est toujours en désordre. » veut dire : « Aujourd’hui, j’aurais envie de me reposer, mais la maison est dans un tel état que je ne le peux pas et cela me frustre. J’ai besoin de repos et j’espère que tu ne t’attends pas que je nettoie tout  maintenant. Pourrais-tu me dire, toi aussi, que tu trouves la maison en désordre, et que tu es prêt à m’aider à la ranger ? »
   Sans la traduction, l'homme pourrait entendre: « La maison est en désordre à cause de toi. Je fais tout mon possible pour la nettoyer mais chaque fois, avant même que j'aie fini, tu la remets en désordre. Tu es un paresseux et j'en ai assez. Range, ou je réponds plus de rien!»

   ***En vénusien, « Tu ne m’aimes plus ! » veut dire : « Aujourd’hui j’ai l’impression que tu ne m’aimes plus.  Au fond de moi, je sais bien que tu m’aimes- tu en fais tellement pour moi ! – mais je souffre un peu d’insécurité aujourd’hui. Je voudrais que tu me rassures sur ton amour, et que tu me dises cet amour. Tu sais le bien que ça me fait ! »
   Sans cette traduction, l’homme entend : « Je t’ai donné les meilleurs années de ma vie, mais tu ne m’as rien donné en retour, tu m’as simplement utilisée. Tu es égoiste et indifférent, tu ne fais que ce qui te plaît et tu ne te préoccupe de personne d’autre que toi. J’ai été idiote de t’aimer ; maintenant, il ne me reste plus rien. »

***« J’aimerais que tu sois plus romantique avec moi »  signifie : «  Chéri, tu as énormément travaillé ces derniers temps, on devrait prendre un peu de temps pour nous deux, tout seuls. J’aime bien qu’on peut se reposer et passer du temps ensemble, loin des enfants et du bureau. Tu sais être si romantique ! J’aimerais que bientôt tu me surprennes avec des fleurs et que tu m’emmènes quelque part ; j’adore quand tu me fais la cour ! »
   Encore une fois,  sans traduction, les mêmes mots veulent dire autre chose. Pour un homme, ils résonnent plutôt comme : « Je veux plus d’amour. Tu ne me satisfais plus. Je ne suis plus attirée par toi car tu n’es vraiment pas à la hauteur en amour. En réalité tu ne m’as d’ailleurs jamais réellement satisfaite. J’aimerais tellement que tu sois comme d’autres hommes que j’ai connus ! »


   Après avoir eu recours à ce dictionnaire pendant quelques années pour décoder les paroles de  sa femme, l’homme n’a plus besoin d’y recourir chaque fois qu’il se sent blâmé ou critiqué. Il arrive à comprendre comment les femmes pensent, et comment elles réagissent. Il apprend à ne prendre leurs propos au pied de la lettre, parce qu’il sait qu’en réalité ils ne sont pour elles qu’un moyen d’extérioriser leurs sentiments.
          
John Gray, Les hommes viennent de Mars, Les femmes viennent de Vénus, P 80, 81, 82, 83, 84
         

lundi 1 mai 2017

Quand l'homme et la femme sont touchés par la grâce de l’amour

   
   L’homme, touché par la grâce de l’amour se met soudain à se préoccuper du sort d’un autre être tout autant que du sien. Enfin, délivré du carcan de l’égoïsme martien, il découvre la joie de donner sans rien attendre en retour et de rendre heureux. La satisfaction de sa partenaire lui important autant, sinon plus que la sienne propre, il devient capable d’accomplir par amour les plus grands sacrifices. Le sourire de la femme de sa vie et son bonheur lui donnent des ailes.
  Alors que dans sa prime de jeunesse, la satisfaction de désirs matériels égoïstes, suffisait à le combler, à mesure qu’il gagne en maturité, l’homme aspire à des sensations plus élevées. Seul l’amour peut dorénavant lui apporter le véritable contentement. Etre aimé, bien sûr, mais surtout, et avant tout aimer.
   La plupart des hommes cachent des trésors de tendresse. Ils meurent d’envie de chérir une femme mais l’ignorent tout comme ils ignorent ce qu’ils perdent à s’en abstenir, faute d’exemple paternel probant. Un homme qui n’a jamais ou rarement, vu sa mère rayonner de bonheur sous l’effet des attentions de son époux ne peut deviner le plaisir inégalable qu’apporte l’acte de donner.
   En revanche, en cas d’échec sentimental, l’homme sera la proie des idées noires et courra se terrer au plus profond de sa caverne. Ainsi protégé de tout contact intime avec le monde extérieur hostile, il pourra ressasser en toute quiétude ses malheurs. Dans ces moments, il ne pense plus qu’à lui et se ferme aux autres. A quoi ces efforts riment-ils ? S’interroge-t-il avec  amertume. Et à quoi sert de se donner tant de mal pour des ingrates ? Il ne comprend pas que son indifférence et sa rancœur résultent d’un sentiment d’inutilité. S’il rencontrait une personne qui ait besoin de lui, il émergerait aussitôt de son état dépressif et retrouverait sa joie de vivre. 
   Ce qui se passe dans la tête d’une femme lorsqu’elle tombe amoureuse ressemble beaucoup à ce qu’à ressenti la Vénusienne qui, la première, a pressenti l’arrivée des Martiens sur la planète : elle vit dans un rêve.
   Son ancêtre avait eu la vision d’une flotte spatiale apparaissait à l’horizon pour atterrir sur  Vénus et d’un homme grand, beau et jeune descendant de son vaisseau spatial et la prenant dans ses bras. Elle devinait que l’inconnu saurait la chérir comme elle aspirait à l’être et prendrait soin d’elle. A sa suite, toutes les autres Vénusiennes se mirent elles  aussi à rêver de séduisants étrangers et oublièrent par enchantement le mal de vivre qui les minait. Bientôt, elles ne seraient plus seules ! Bientôt, elles seraient aimées !
   De leur côté, les Martiens, totalement subjugués par  la beauté et la culture des Vénusiennes, ne demandaient pas mieux de se dévouer à elles corps et âme. Enfin leurs efforts, leur courage et leur compétence étaient utiles ; ils leur permettaient de plaire à ces êtres admirables et merveilleux, et peut-être même de les rendre heureux. Cela leur parait un véritable miracle !
   Malheureusement, malgré des millénaires de cohabitations avec les descendantes de ces Vénusiennes, la plupart des hommes ignorent encore l’importance que revêt pour une femme le fait de se sentir épaulée par quelqu’un  qui tient à elle. Pour être heureuse, une femme doit sentir que ses besoins seront comblés, que si elle est bouleversée, son compagnon demeurera à son côté pour la soutenir : en bref, qu’elle n’est pas seule et qu’on l’aime. Et plus son partenaire acquiescera à ses doutes, cherchera à comprendre ses angoisses et fera preuve de compassion, plus elle appréciera l’assistance qu’il lui apporte et lui en sera reconnaissante.
    Les hommes le comprennent souvent mal car leurs instincts martiens, les poussent à s’isoler quand ils sont contrariés. De ce fait, le premier mouvement d’un homme qui voit sa femme soucieuse sera de la laisser seule, par respect. Et s’il reste auprès d’elle, il risque d’ajouter encore à son malaise en essayant à toute force de l’aider à résoudre ses problèmes. Il ne perçoit pas de lui-même combien la simple présence d’un être cher et la possibilité de lui raconter ses maux sont importantes pour elle. Elle a avant tout besoin d’une oreille compatissante.
   Exprimer ses sentiments lui permet de se détendre et de ramener ses angoisses à des proportions normales. Elle reprend peu à peu sa confiance en elle : oui elle mérite d’être aimée, oui, elle va l’être. Et puisqu’elle est digne de l’amour de son partenaire, elle n’a nul besoin de s’épuiser comme elle le fait à chercher à le gagner. Elle le mérite. Retrouvant son sourire, elle donne moins d’elle-même, mais mieux, et aussitôt reçoit davantage.

                  John Gray, Les hommes viennent de Mars, Les femmes viennent de Vénus 
                                             Extrait du chap.4,  p 60,61,62,63