Quand le vent joue avec des branches – nul, ailleurs,
Ou sous un ciel pareil, s’il n’a, pour une branche,
Pour une branche d’où glisse un bouquet d’étoiles blanches,
Connu la grâce d’un jardin sauvage et sa douceur,
Nul ne sait… Ô bijoux vivants, pétales
Faits de neige et de lait, de jeune émail,
De nacre ou d’ivoire si blanc, de blanc corail,
D’une chair de jacinthe ou d’ixaura si pâle,
Ou sous un ciel pareil, s’il n’a, pour une branche,
Pour une branche d’où glisse un bouquet d’étoiles blanches,
Connu la grâce d’un jardin sauvage et sa douceur,
Nul ne sait… Ô bijoux vivants, pétales
Faits de neige et de lait, de jeune émail,
De nacre ou d’ivoire si blanc, de blanc corail,
D’une chair de jacinthe ou d’ixaura si pâle,
Mystérieux jasmin qui me parlez tout bas,
Puisque vous ne pouvez avoir pour moi de feuilles mortes.
Puisque vous ne pouvez avoir pour moi de feuilles mortes.
Un joli poème au doux parfum enivrant du jasmin
RépondreSupprimerSabine Sicaud me séduit par ses beaux vers !
RépondreSupprimerD’un sol qui brûle sous des cieux éblouissants.
Mon jasmin d’Orient ! mon jasmin qui retombe
Du vieux mur que je sais dans un jardin gascon,
N’êtes-vous pas vraiment tout ce que j’imagine?
L’âme des citronniers, des lauriers-roses, des glycines,
Je la respire en vous comme sur un balcon.