Toute fleur n’est que de la nuit
Qui feint de s’être rapprochée
Mais là d’où son parfum s’élève
Je ne puis espérer entrer
C’est pourquoi tant il me trouble
Et me fait si longtemps veiller
Devant cette porte fermée
Toute couleur, toute vie
Naît d’où le regard s’arrête
Ce monde n’est que la crête
D’un invisible incendie
Philippe Jaccottet
RépondreSupprimerUne pensée fort riche à méditer...
Ouvrons les portes vers le monde de l'invisible....
Ouvrons des portes après avoir fermé d'autres ! ....
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