Etre une femme
C’est être comme un livre, corné à quelques pages
Tournées un peu trop vite au gris d’un soir d’orage
Et dont la couverture ressemble à une image
Usée et griffonnée de quelques mots en cage.
Etre une femme
C’est être un paysage inondé de lumière
Bruissant de jolis chants, une douce atmosphère
Une main de velours dans un gant de fer
Un corps fait pour l’amour, une âme de guerrière.
Etre une femme
C'est parfois se sentir dans la peau d'une grenade
Que l'on dégoupillerait au flanc d'une barricade,
Une fleur assassine des jours de mascarade
Et des amours perdues sur fond de dérobade.
Etre une femme
C’est refuser l’outrage du poisson dans la nasse
Et une fois pour toutes échapper à la masse
De la race des poltrons, des lâches et des menteurs
Faire de la liberté le credo de chaque heure.
Etre une femme
C’est croire en l’avenir pour l’enfant qui va naître
Se battre à chaque instant du profond de son être
Et crier ses révoltes dans un monde sourd
Puis tout au long des jours distribuer de l’amour.
Annie K.Barbier , Mémoires d'un coeur funambule
C’est être comme un livre, corné à quelques pages
Tournées un peu trop vite au gris d’un soir d’orage
Et dont la couverture ressemble à une image
Usée et griffonnée de quelques mots en cage.
Etre une femme
C’est être un paysage inondé de lumière
Bruissant de jolis chants, une douce atmosphère
Une main de velours dans un gant de fer
Un corps fait pour l’amour, une âme de guerrière.
Etre une femme
C'est parfois se sentir dans la peau d'une grenade
Que l'on dégoupillerait au flanc d'une barricade,
Une fleur assassine des jours de mascarade
Et des amours perdues sur fond de dérobade.
Etre une femme
C’est refuser l’outrage du poisson dans la nasse
Et une fois pour toutes échapper à la masse
De la race des poltrons, des lâches et des menteurs
Faire de la liberté le credo de chaque heure.
Etre une femme
C’est croire en l’avenir pour l’enfant qui va naître
Se battre à chaque instant du profond de son être
Et crier ses révoltes dans un monde sourd
Puis tout au long des jours distribuer de l’amour.
Annie K.Barbier , Mémoires d'un coeur funambule
A lire et à méditer en silence...
RépondreSupprimerJe retiens tout particulièrement les derniers vers:
"C’est croire en l’avenir pour l’enfant qui va naître
Se battre à chaque instant du profond de son être
Et crier ses révoltes dans un monde sourd
Puis tout au long des jours distribuer de l’amour. "
*****
Merci pour ces partages
Marie
Je t'en prie, Marie !
RépondreSupprimerEn effet, les derniers vers sont très expressifs !
Image de toute beauté Merci
RépondreSupprimerLe tableau est de l'artiste tunisien Mourad Chaaba
RépondreSupprimerIl représente la femme tunisienne en " Safsari" sorte de voile traditionnel féminin porté surtout au passé, par pudeur et pour éviter les regards masculins. Il est en général de couleur blanc cassé en coton, satin ou soie. Maintenant rares sont celles qui le portent.