jeudi 19 novembre 2015

Notre art c’est notre âme que nous transmettons à la nature…


On aime décorer le tronc d’un arbre non seulement pour le protéger mais aussi pour marquer les traces de notre passage et de notre tendresse. Notre art c’est notre âme que nous transmettons à la nature…

La vie n'est pas un jeu de feu et d'armes




Ni le feu
Ni les tirs
Ni l'attaque
Ni la terreur
Ne nous découragent !

Ni l'attentat
Ni la guerre
Ne nous abaissent !

Nous gardons toujours l'espoir
De vivre, d'aimer et de réussir !
La vie n'est pas un jeu de feu et d'armes !
La vie c'est un Amour dans  le paradis la paix !

              Majdouline

lundi 16 novembre 2015

L’enfance décapitée





Petit berger
Pas même à l’âge du printemps
Décapité pour  avoir refusé son troupeau !
Des terroristes l’ont massacré
Et à la famille, la tête envoyée
Par un cousin terrorisé et obligé !

Un 13 novembre 2015
Mabrouk Soltani, orphelin  de seize ans égorgé,
Son cousin de quinze ans déprimé !
Cadavre dans la montagne  de Djelma jeté !
Famille choquée, offensée,  poignardée, brûlée
Par des monstres sans pitié ! 

              Majdouline

lundi 2 novembre 2015

C’est à Trintal qu’ont éclos tous mes rêves... j’ai appris le bonheur



   Entre ces aventures, nos baignades dans le Lot, la pêche aux écrevisses, l’exploration des grottes du coteau, préhistoriques et peuplées de chauves-souris, et les répétitions de la pièce de théâtre que nous montions chaque été pour le plus grand amusement de la population, je n’étais jamais à la maison. Maman se désolait de me voir passer mon temps à « courir », au lieu de rester dans le jardin fleuri à jouer gentiment avec mes amies, et Papa se mettait dans des colères terribles, car j’arrivais systématiquement en retard aux repas. Tremblantes, je promettais de ne plus recommencer, mais c’était plus fort que moi : sitôt dehors, j’oubliais mes promesses. Bridée toute l’année, j’étais ivrede liberté, on avait beau me menacer et me punir, je ne pouvais rien : la vie était trop passionnante, je ne voulais pas en perdre une miette.
   C’est à Trintal qu’ont éclos tous mes rêves, c’est là, loin de la grisaille parisienne et de la morale étriquée de la bonne société du septième arrondissement, que j’ai appris le bonheur.

                            Kenizé Mourad, Le jardin de Badalpour ( p 58 )