lundi 16 octobre 2017

في لحظة العطش اللعين


في لحظة العطش اللعين
صدحت موسيقى أبواب بيتي
 تعزف ألحان الأمل
في غفوة الروح الكليلة
لاحت ضخات سحب النفس السخية
تسقي حدائق مورقات مزهرات
تعلن ميلاد القبل
في غفلة الزمن العليل
كانت مرايا النفس
تعلن خجل الحب المكين
تعلي أصوات البلابل في الخلل
والملل والنحل
أخفيت خلفي باقة من ورد نفسي
نضدتها بأناملي المشتاقة للأمل
في رمشة العين السخية
كانت لحظة الشعر البينية
هل أفتح أبواب نفسي في اشتياق
هل تستبد مخاوفي بي
في غد من العشق قد كلّ
وملّ 
   ظلت الأبواب تطرح ألف سؤال وسؤال
هل ترى أفتح أم ألقي السلام وأكتفي
وأرتحل!!!


د. أسمى الجموسي عبد الناضر

                                              
                                                 لوحة للرسام البريطاني شارل هاي وود 
 
                                              Tableau du peintre britannique Charles Haigh Wood   


samedi 14 octobre 2017

Notre vision du monde est à l'origine de notre façon de penser et d'agir


    "Chacun de nous a en tête un grand nombre de cartes classables en deux catégories: celles qui retracent les choses telles qu'elles sont et celles qui les représentent telles qu'elles devraient être. Nous interprétons tout ce que nous vivons au moyen de ces deux types de cartes mentales. Cependant, nous mettons rarement en question leur véracité, et le plus souvent nous ne sommes pas conscients de leur existence. Nous supposons que le monde est, ou doit être, comme nous le voyons.
Notre attitude et notre comportement ne sont alors que des conséquences de ces suppositions: notre vision du monde est à l'origine de notre façon de penser et d'agir."
   
                                              Stephen R. Covey


vendredi 11 août 2017

La plus grande partie de la souffrance humaine est inutile


   La plus grande partie  de la souffrance humaine est inutile. On se l’inflige à soi-même aussi longtemps que à son insu, on laisse le mental prendre le contrôle de sa vie.
   La souffrance que vous créez dans le présent est toujours une forme de non-acceptation, de résistance inconsciente à ce qui est.
   Sur le plan de la pensée, la résistance est une forme de jugement. Sur le émotionnel, c’est une forme de négativité. L’intensité de la souffrance dépend du degré de résistance au moment présent, et celle-ci, en retour, dépend du degré d’identification au mental. Le mental cherche toujours à nier le moment présent et à s’en échapper.
   Autrement dit, plus on est identifié à son mental, plus on souffre. On peut également l’énoncer ainsi : PLUS ON EST A MEME DE RESPECTER ET D’ACCEPTER LE MOMENT PRESENT , PLUS ON EST LIBERE DE LA DOULEUR , DE LA SOUFFRANCE ET DU MENTAL.


            Eckharat Tolle, Mettre en pratique le pouvoir du moment présent

samedi 5 août 2017

Comment m’accepter tel que je suis ?



    Qu’est ce qu’alors l’acceptation ? Cela veut dire prendre, recevoir de bon cœur, admettre en profondeur. Il peut être difficile de s’approuver soi-même alors que l’on aimerait tant être différent : mais pour développer l’estime de soi, il est vital de partir de la réalité et de s’accepter soi-même en totalité. S’accepter cela signifie se voir tel que l’on est dans l’instant présent et s’autoriser à être. Comme le dit Popeye dans sa grande sagesse : «  Je sais ce que je suis et rien de plus. » Et cela suffit amplement pour l’instant.
S’accepter signifie se regarder et se voir, intérieurement et extérieurement, sans se juger. Cela équivaut à méditer sur soi, à s’observer de façon objective.


Susanna Mc Mahon, Le psy de poche

jeudi 3 août 2017

Fais-toi, à toi-même ce que tu voudrais que les autres te fassent


« Fais-toi, à toi-même ce que tu voudrais que les autres te fassent. » C’est là le cœur de l’apprentissage de l’estime de soi.  A partir du moment où vous faites cela, le paradoxe joue et il devient plus facile de «  Faire aux autres ce que vous voudriez qu’ils vous fassent ». […]
Prenez conscience de votre valeur, sachez que la nature humaine- notamment la vôtre – est bonne et que vous méritez d’être aimé. Apprenez la pardon, et l’acceptation, et détachez-vous. Vous en profiterez vous-même et tout le monde autour de vous en profitera. Ne faites passer les autres avant vous que momentanément, à long terme, c’est vous d’abord. Vous méritez de retenir votre propre attention. Vous êtes capable de vous combler.


Susanna Mc Mahon

lundi 31 juillet 2017

Quand vous avez quelques minutes de libre

Exercice
Quand vous avez quelques minutes de libre, particulièrement le soir, juste avant de vous endormir et le matin, juste après vous être réveillé et avant de vous lever, inondez votre corps de conscience.
Fermez les yeux. Etendez-vous à plat dos. Choisissez différentes parties de votre corps pour tout d’abord y centrer brièvement votre attention : les mains, les pieds, les bras, les jambes, l’abdomen, la poitrine, la tête, etc. Ainsi intensément que vous le pouvez, sentez d’abord l’énergie vitale dans ces parties du corps, en restant environ quinze secondes sur chacune d’elles.
Puis laissez votre attention parcourir à quelques reprises tout votre corps à la manière d’une vague, des pieds à la tête, et vice-versa. Cela ne prendra qu’une minute environ. Sentez ensuite votre corps énergétique unique. Maintenez votre attention sur cette sensation durant quelques minutes.
Pendant toute la durée de l’exercice, soyez intensément présent dans chaque cellule de votre corps.
Ne vous inquiétez pas si le mental réussit de temps en temps à attirer votre attention sur autre chose que le corps et si vous  vous perdez un peu dans vos pensées. Dès que vous le remarquez, dirigez de nouveau votre attention sur le corps énérgétique.

                Eckharat Tolle, Mettre en pratique le pouvoir du moment présent



Qu'est-ce qui se passe en moi en ce moment ?


Exercice
Prenez l'habitude de vous poser la question suivante :" Qu'est-ce qui se passe en moi en ce moment ?" Elle vous indiquera la bonne direction. Mais n'analyser pas. Contentez- vous d'observer.Tournez votre attention vers l'intérieur, soyez encore plus profondément attentif à votre champ énergétique, à l'intérieur du corps. C'est la porte d'accès à l'Etre.



Eckharat Tolle, Mettre en pratique le pouvoir du moment présent

lundi 17 juillet 2017

Mais l’amour est aussi un état

   L’amour ! Pour la plupart d’entre nous, l’amour est une expérience merveilleuse, sublime, presque mystique. Mais l’amour est aussi un état et, comme tous les états, tous les résultats, il est engendré par une série de mesures spécifiques, de stimuli, que nous percevons ou que nous nous représentons d’une certaine manière. Quand vous tombez amoureux, vous vous associez à tout ce que vous aimez chez quelqu’un et vous vous dissociez de tout ce que vous n’aimez pas. Tomber amoureux est parfois une sensation extrêmement violente et perturbante parce que ce n’est pas une sensation équilibrée. Vous ne faites pas la part entre les qualités et les défauts d’une personne pour voir si le bilan est positif ou négatif. Vous êtes totalement associé à quelques éléments de sa personnalité que vous trouvez grisants. Vous n’avez même pas conscience à ce moment-là du moins, de ses « défauts ».


                         Anthony Robbins, Pouvoir illimité

vendredi 30 juin 2017

La pensée positive est facteur d’ouverture mentale


La pensée positive est facteur d’ouverture mentale.

Exercice 1

   Vous avez besoin d’une feuille de papier et de quoi écrire. Mettez-les de côté pour le moment mais gardez-les sous la main.
   Lorsque vous êtes prêts, je vous invite à étudier le dos de votre main. A quel point, précisément, connaissons-nous notre main ? Jetez à présent un coup d’œil sur la vôtre. Faite l’inventaire de ce que vous apercevez : la texture et la couleur de votre peau, la topographie de vos os et de vos veines, la forme de chacune de vos phalanges. Prenez une minute ou deux pour simplement étudier cette partie de vous-même. Faites en sorte de la connaitre comma jamais auparavant.
   A présent, prenez votre stylo et votre papier, et faites la liste de ce que vous voulez faire à cet instant. Supposez que vous avez une demi-heure devant vous, libre de toute contrainte ou urgence.       Revenez sur le sentiment que vous éprouvez en observant le dos de votre main, puis écrivez ce que ce sentiment vous donne envie de faire.
Vous avez votre liste ? Bien. Pour le moment, mettez-la de côté.
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Passons maintenant à quelque chose de différent.

Exercice 2

   Lorsque vous êtes prêts, je vous invite à revivre un moment joyeux de votre vie, un moment où tout se passait bien et il vous était quasi impossible de retenir un sourire.
 Vous rayonnez, tout simplement. Installez-vous dans cette émotion pour quelques instants, en imaginant tous les aspects de votre environnement et de vos sensations. Laissez ce sentiment positif prendre de l’ampleur. Appréciez-le comme vous ne l’avez jamais fait. Puis reprenez papier et stylo. Faites une nouvelle liste. Que vous donne envie de faire ce sentiment de joie et de bien être ? De nouveau supposez que vous avez une demi-heure devant vous à l’abri de toute exigence. Prêtez attention au sentiment que vous éprouvez en revivant cette joie et notez tout ce qu’il vous donne envie de faire.
  Vôtre deuxième liste est prête ? Bon. Maintenant, comparez. Dénombrez les idées qui vous sont venues après avoir étudié le dos de votre main. Comparez-les avec celles qui vous sont venues après avoir évoqué un souvenir heureux. Quelles est la différence ?
Si vous ressemblez à la plupart des gens, la liste « positive » est sûrement plus longue. C’est ainsi notamment que la psychologie positive influence notre ouverture d’esprit. Elle fait appel en nous à un champ élargi de possibilités et nous fait voir ce que nous ne percevons pas d’ordinaire – et certainement pas sous influence négative.


                            Barbara Fredrickson, Mieux vivre grâce à la pensée positive

jeudi 1 juin 2017

Les dix émotions de la pensée positive



La joie, la gratitude, la sérénité, l’intérêt, l’espoir, la fierté, l’amusement, l’inspiration, l’admiration et l’amour.
Expérience
Tandis que vous découvrez ces dix émotions positives, demandez-vous simplement :
·         Quand ai-je éprouvé ceci pour la dernière fois ?
·         Où étais-je ?
·         Qu’étais-je en train de faire ?
·         Existe-t-il pour moi d’autres déclencheurs ?
·         Que puis-je faire à présent pour cultiver ce sentiment ?
  Vous mettre en phase avec un état d’esprit positif vous demande d’aller au-delà de termes trop généraux comme «  heureux » et «  bien », en faveur d’états émotionnels précisément désignés.
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1/ La joie
Visualisez ceci : votre environnement est sans danger et familier. Les choses se passent bien- et même mieux que vous ne l’attendiez. La situation n’exige actuellement de vous que peu d’efforts Telles sont les circonstances qui suscitent la joie.

*** La joie, c’est brillant et léger. Les couleurs paraissent plus vibrantes. Votre pas est alerte.

2/ La gratitude
Imaginez : vous venez de réaliser que quelqu’un a pris de son temps ou de son énergie, juste pour vous aider. La gratitude ouvre votre cœur et comporte l’urgence de s’acquitter d’un don, soit pour celui ou celle qui vous a aidé, soit pour quelqu’un d’autre.
Dans tous les cas, la gratitude surgit lorsque nous apprécions ce qui nous est offert comme un cadeau précieux.
Un tel ressenti peut cependant s’effacer devant son jumeau diabolique : le sentiment d’obligation. Si vous ressentez que vous êtes en dette vis-à vis de l’autre, vous ne sentez plus reconnaissant mais redevable. Par contraste la gratitude s’exerce librement et de façon créative. C’est un sentiment réellement plaisant, mêlé de joie et d’appréciation sincère.

*** La véritable gratitude est sincère et spontanée.

3/ La sérénité
Tout comme la joie, la sérénité apparaît lorsque votre environnement est sûr et familier, et ne requiert que peu d’efforts de votre part.
Mais à la différence de la joie, la sérénité est bien plus discrète. Elle est ce long et voluptueux soupir de soulagement que vous laissez exhaler, parce que les circonstances sont agréables et quasi parfaites.

*** Lorsque vous dites : « J’ai besoin de faire cela plus souvent ! » vous êtes dans la sérénité.

4/ La curiosité
Bien que vous vous sentiez parfaitement en sécurité, quelque chose de nouveau ou de différent attire votre attention, vous ouvrant d’autres perspectives ou vous attirant par son mystère. A la différence de la joie et de la sérénité, cette situation vous invite à l’effort et suscite toute votre attention.

*** Vous êtes complètement fasciné. Vous êtes poussé à explorer, à vous immerger dans ce que vous êtes en train de découvrir.

5/ L’espoir
L’ADN profond de l’espoir est la croyance que les choses peuvent changer. Peu importe qu’elles soient terribles ou incertaines à cet instant, les choses peuvent s’améliorer.
L’espoir vous soutient, il vous empêche de sombrer dans le désarroi le plus profond.

*** L’espoir vous motive à puiser dans vos propres capacités et votre créativité, pour inverser la situation. Il vous pousse à imaginer un avenir meilleur.

6/ La fierté
La fierté s’épanouit dans le sillage des réalisations dont vous pouvez vous attribuer le mérite.
La fierté se teinte du désir de partager ce que vous avez accompli avec les autres, que cela passe par des mots ou des gestes.

*** La fierté est une émotion chargée de la conscience de soi.

7/ L’amusement
Parfois quelque chose d’inattendu se produit qui vous fait tout simplement rire.
·         Premier point : l’amusement est social. Bien qu’il nous arrive de rire de nous-mêmes, ces rires ne sont que qu’une pâle copie de ceux que nous partageons avec d’autres.
·         Deuxième point : les surprises ne sont amusantes que si elles se produisent dans un contexte rassurant, et non lorsqu’elles sont porteuses d’un danger ou d’une menace.

  *** En fait, tout comme le bâillement, le rire est très contagieux.

8/ L’inspiration
De temps en temps, il vous arrive de tomber sur l’excellence humaine authentique. Celle-ci fait transcender l’ordinaire en vous ouvrant de nouvelles perspectives. L’observation de la nature humaine dans ce qu’elle a de meilleur, peut en effet vous inspirer et vous élever.
L’inspiration mobilise votre attention, réchauffe votre cœur et vous emporte.
L’inspiration n’est pas seulement bénéfique, elle vous donne envie d’exprimer le bien, et de faire vous-même ce bien.

*** L’inspiration vous incite à donner le meilleur de vous-même afin d’atteindre un nouveau seuil d’harmonie intérieure.

9/ L’admiration
Très proche de l’inspiration, l’admiration surgit lorsque vous êtes confronté à la bonté dans sa dimension noble ou majestueuse. Vous êtes littéralement submergé par la grandeur. Vous vous sentez petit et humble. L’admiration interrompt le cours de vos occupations. Vous êtes momentanément cloué sur place. Vos limites  habituelles s’effacent et vous avez accès à quelque chose de plus grand que vous-même. Ce qui vous mets met mentalement au défi de vous adapter à ce que vous découvrez.

*** L’admiration, tout comme la reconnaissance et l’inspiration, sont des émotions qui nous dépassent, nous débordent.

10/ L’amour

*** L’amour est un sentiment qui comprend toutes les facettes de la psychologie positive : joie, gratitude, sérénité, fierté, amusement, inspiration et admiration.

L’amour : toute la gamme des émotions positives
Ainsi, dans les premiers temps d’une relation amoureuse, êtes-vous profondément curieux de tout ce que va faire et dire l’élu(e) de votre cœur.
Vous vous amusez et riez en sa compagnie, souvent du simple fait de se retrouver ensemble pour la première fois, et de l’embarras qui en découle.
A mesure que votre relation s’affermit et dépasse même vos espérances, une grande joie apparaît. Vous commencez à partager vos espoirs, et vous rêves d’un avenir commun. Le temps passant, vous vous installez dans la confortable sérénité qu’apporte l’assurance d’un amour mutuel. Vous éprouvez de la gratitude pour les joies que votre aimé(e) crée dans votre vie, et êtes  aussi fier de ses réussites que des vôtres, inspiré par toutes ses qualités, et peut être impressionné par les forces universelles qui vous ont portés l’un vers l’autre.
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Votre pensée positive détermine tout, elle se présente sous des formes différentes. On peut la trouver partout.

* Exercice

Activez votre pensée positive
Prenez un peu de temps pour détailler votre environnement immédiat. Que vous soyez dans votre salon, votre chambre, votre salle de bain ou bien dans le bus, le métro, le train, posez-vous ces questions : «  Qu’y a-t-il d’appréciable dans ma situation présente ? En quoi ai-je la chance d’être ici ? Quel aspect de ma situation actuelle pourrais-je considérer comme un trésor à chérir ? Et que m’apportent mes relations avec les autres ? »
Prendre le temps de réfléchir ainsi peut allumer l’éclat intérieur de la gratitude. Il anime nos yeux et adoucit nos traits d’un sourire, aussi léger soit-il.

         Mieux vivre grâce à la pensée positive, Barbara Fredrickson  


dimanche 28 mai 2017

Le secret est...



La positivité règne partout où de telles émotions : l’amour, la joie, la gratitude, l’intérêt et l’inspiration  touchent et ouvrent votre cœur.
Qu’il s’agisse d’un instant de fascination, d’un transport de rire ou d’amour, nos moments d’optimisme vrai ne durent pas très longtemps. Les sentiments positifs vont et viennent, tout comme le beau temps passe et revient. C’est ainsi que nous avons été conçus. Si tel n’était pas le cas, nous aurions le plus grand mal à réagir au changement. Si l’optimisme était dans un état permanent, vous ne verrez pas la différence entre une bonne nouvelle et une mauvaise nouvelle, entre une invitation et une insulte.
Si vous souhaitez améliorer votre vie pour le meilleur, le secret est de ne pas vous agripper trop fermement à cet état d’esprit positif, en lui déniant sa nature transitoire, mais plutôt de le laisser se diffuser dans votre existence quotidienne, d’augmenter au fil du temps votre réserve de pensées heureuse.

        Barbara Fredrickson, Mieux vivre grâce à la pensée positive P 30


Bonne fête Maman



Sur tes joues je dépose 1000 baisers
Devant  tes yeux, je te tends  mon bouquet
Pour te souhaiter
Bonne fête MAMAN !
Merci pour ta patience et  ta confiance !
Merci pour tout ce que tu m’as appris !
Tu es ma fierté et ma raison d’être !
Tu es l’Amour, la Tendresse, l’Affection…
Adulte et maman
Je suis encore enfant …
Et dans ton école  j’apprends !
Pour toi mon bouquet de beautés
Je t’aime pour l’éternité !


              Ta fille Majdouline

mercredi 17 mai 2017

Partager les responsabilités


   Pour bien communiquer, il faut impérativement que les deux parties collaborent. L’homme doit se rappeler qu’une femme qui se plaint de ses problèmes ne les lui reproche pas forcément, et que parler, l’aide à se soulager de ses frustrations. Quant à la femme, elle doit lui faire savoir que, même si elle se plaint, elle l’apprécie.
   Par exemple, ma femme est entrée pour me demander où j’en étais dans ce chapitre, et je lui ai répondu : « J’ai presque fini. Tu as passé une bonne journée ? » Alors elle a ajouté : « Il y a tant à faire, on ne passe presque plus de temps ensemble. » Si elle m’avait dit cela autrefois, je me serais tout de suite mis sur la défensive et je lui aurais rappelé combien d’heures nous avions passé ensemble au cours de la semaine. Ou je lui aurais dit qu’il était extrêmement important pour moi de finir ce livre à temps. De toute façon, j’aurais contribué à créer une tension entre nous.
   Mais l’homme que je suis devenu, conscient des différences entre les sexes a compris qu’elle cherchait de la compréhension plutôt qu’une justification ou des explications, et qu’elle avait besoin surtout d’être rassurée. Alors je lui ai dit : « Tu as raison, nous travaillons beaucoup en ce moment. Mais viens donc t’asseoir sur mes genoux, que je te prenne dans mes bras. La journée a été difficile. »
   Ce à quoi elle a rétorqué : « Tu as l’air de te sentir vraiment bien. » C’était là exactement la remarque dont j’avais besoin pour pouvoir la satisfaire. Elle commença ensuite à se plaindre un peu de sa journée et à ma rappeler à quel point elle était épuisée. Après quelques minutes, elle s’arrêta. Je lui offris de raccompagner le baby-sitter pour lui permettre de se détendre  et de se reposer un peu avant le dîner. Elle s’exclama : « Tu vas raccompagner la baby-sitter ? C’est merveilleux ! Merci beaucoup ! » Là encore, elle dit ce qu’il fallait pour que je me sente un partenaire parfait, même quand elle était épuisée.
   Les femmes ne pensent pas toujours à exprimer leur reconnaissance parce qu’elles considèrent  que leur mari sait à quel point elles aiment qu’on les écoute. Mais lui ne  le sait pas du tout ! Entendre sa femme lui parler de ses problèmes lui inspire tout le désir de se faire rassurer quant à l’amour qu’elle lui porte.
   Les problèmes dépriment les hommes, sauf quand ils sont appelés à les résoudre. En lui témoignant de la gratitude, une femme permettra à son mari de comprendre que  l’écouter parler revient à lui prodiguer une aide. La femme n’a pas besoin de réprimer ses sentiments, ni même de les modifier, pour soutenir son partenaire. Elle doit cependant apprendre à  les exprimer de manière qu’il ne se sente pas attaqué, accusé ni blâmé. Quelques petits changements peuvent faire une grande différence.


   John Gray, Les hommes viennent de Mars, Les femmes viennent de Vénus, P 107, 108

vendredi 12 mai 2017

Comprendre la caverne de l’homme



   Les femmes ont mille choses à apprendre sur les hommes avant de pouvoir aspirer à des relations de couple pleinement satisfaisantes. Le B.A.-BA de cet enseignement est que lorsqu’un homme est contrarié ou stressé, il s’arrête automatiquement de parler pour se réfugier en esprit dans une caverne imaginaire où il tentera de mettre de l’ordre dans ses idées. Pendant ce temps, personne, pas même son meilleur ami, n’est le bienvenu dans sa caverne. C’est ainsi que les choses se passaient sur Mars.
   Voilà pourquoi un homme peut soudain paraître absent. Sa femme doit cesser de se creuser la cervelle pour comprendre ce qu’elle a fait afin de mériter une telle indifférence et admettre que cela n’a rien à voir avec elle. Elle doit apprendre que lorsqu’un homme peut se rendre sans encombre dans sa caverne dès qu’il en ressent le besoin, il ne tarde pas à en ressortir. Tout rentre alors dans l’ordre.

Pourquoi les hommes se retirent-ils  dans leur caverne ?
   Voici quelques-unes des raisons qui peuvent inciter un homme à se taire et à s’isoler dans sa caverne, c’est-à-dire en lui-même.
1/ Il a besoin de réfléchir et de chercher une solution.
2/ Il ne trouve pas la réponse à une question ou la solution d’un problème. Il pourrait dire : « Bon ! Je n’ai pas de réponse. J’ai besoin d’aller réfléchir dans  ma caverne pour en trouver une. », mais on ne lui a pas appris à le faire. C’est pourquoi seuls les hommes comprennent ce qui se passe quand l’un d’eux devient silencieux et songeur.
3/ Il est contrarié ou stressé. Dans ces moments là, il a besoin d’être seul pour maîtriser son angoisse et retrouver la maîtrise de lui-même. Il ne veut pas dire ou faire quoi que ce soit qu’il pourrait regretter par la suite.
4/ Il a besoin de se retrouver. Cette raison prend beaucoup d’importance quand l’homme est amoureux. Il arrive qu’un homme ne sache plus très bien qui il est, et comment il doit agir. Il peut craindre qu’une intimité trop grande n’affaiblisse son pouvoir. Il a besoin de définir le degré d’intimité acceptable pour lui, sinon il redoutera de perdre le contrôle de lui-même. Dans ce cas son système d’alarme interne se déclenche, ce qui le précipitera automatiquement au fin fond de sa caverne et à se recouvrer sa force et sa capacité d’aimer.

Pourquoi les femmes parlent-elles ?
   Réponse : une femme parle pour une foule de raisons, parfois les mêmes que celles qui poussent les hommes à se taire. En voici quatre parmi les plus courantes :
1/ Pour donner ou demander une information. (C’est la seule raison qui fait  aussi parler les hommes.)
2/ Pour essayer de trouver ce qu’elle voudrait dire. (Alors que lui se tait pour savoir quoi dire, elle réfléchit volontiers tout haut.)
3/ Pour ne pas perdre le contrôle d’elle-même et se remettre d’une contrariété. (Dans une situation similaire, l’homme sera au contraire frappé de mutisme car c’est à l’abri dans sa caverne qu’il parvient le mieux à se calmer.)
4/ Pour créer une intimité. C’est en communiquant ses sentiments, et en particulier ses sentiments amoureux, qu’elle évalue leur  solidité. (Le Martien, lui, se tait pour se retrouver, parce qu’il craint que trop d’intimité ne lui fasse perdre son identité.)

John Gray, Les hommes viennent de Mars, Les femmes viennent de Vénus , P 87, 88, 89



jeudi 11 mai 2017

Petit dictionnaire de conversation vénusien / martien


***« On ne sort jamais ! » signifie en langue  vénusienne : «  J’ai envie de sortir, j’aimerais qu’on fasse quelque chose ensemble. J’aime être avec toi, je passe toujours de bons moments auprès de toi. Qu’en dis-tu ? Tu n’as pas envie de m’emmener dîner ? Ça fait longtemps qu’on n’a rien fait, non ? »
   Mais sans traduction, cela résonne aux oreilles d’un homme : « Tu ne fait pas ton devoir à mon égard.  Tu me déçois beaucoup. On ne fait plus rien ensemble parce que tu n’es pas romantique et que tu es devenu pantouflard. En fait je m’ennuie avec toi ! »

***« Personne ne se préoccupe de moi ! » veut dire en langage vénusien : « Aujourd’hui, je me sens ignorée et abandonnée, j’ai l’impression de passer inaperçue. Bien sûr, je sais qu’il y a des gens qui voient que je suis là, mais cela semble les laisser indifférents. Ils se moquent de ma présence et de mon existence. Je suis aussi un peu déçue que tu aies été si occupé ces derniers temps. Je sais que tu as beaucoup de travail et de responsabilités, mais parfois, je me demande si tu as encore besoin de moi. Ton travail t’accapare tellement plus que moi… J’ai besoin que tu me serres fort dans tes bras et que tu me dises que tu m’aimes encore. »
   Pourtant, au premier abord, Monsieur entendra plutôt : « Je suis malheureuse car je ne parviens pas à obtenir l’attention dont j’ai besoin. Même toi qui devrais m’aimer, tu ne fais plus attention à moi. Tu devrais avoir honte. Moi, jamais je ne te traiterais comme ça. »
 
 ***Dans la bouche d’une femme, « Je suis si fatiguée que je ne peux plus rien faire. » signifie : « Je me suis tellement démenée aujourd’hui que j’ai besoin de me reposer avant de pouvoir faire autre chose. Heureusement que tu es là pour me soutenir. Tu veux bien me serrer contre toi et me dire que je fais du bon travail et que je mérite de me reposer ? »
   Malheureusement, l’homme non averti traduit cela par : «  C’est moi qui fais tout ici pendant que toi, tu ne fais rien, et j’en ai assez. Tu devrais m’aider. Je ne peux pas tout faire toute seule. Si seulement je partageais la vie d’un homme véritable… J’ai commis une erreur en te choisissant. »

***« J’en ai marre de tout ! » signifie en vénusien : « J’aime mon travail et j’aime ma vie, mais aujourd’hui je me sens dépassée et j’aimerais pouvoir souffler un peu avant de reprendre le collier. Pourrais-tu me demander ce qui ne va pas, puis simplement m’écouter avec compassion, sans essayer de me suggérer de solution ? J’aimerais seulement être sûre que tu comprends le poids qui repose sur mes épaules. Je me sentirais tellement mieux ; ça aiderait à me détendre, et demain je pourrais recommencer à assumer toutes mes responsabilités et à m’occuper de tout ce dont je dois m’occuper.
   Sans la traduction, l’homme entend : « Je dois faire tant de choses que je n’ai pas envie de faire ! Tu me déçois terriblement. J’aimerais un meilleur partenaire, capable de rendre ma vie satisfaisante. Tu fais très mal ton devoir. »

  ***En vénusien, « La maison est toujours en désordre. » veut dire : « Aujourd’hui, j’aurais envie de me reposer, mais la maison est dans un tel état que je ne le peux pas et cela me frustre. J’ai besoin de repos et j’espère que tu ne t’attends pas que je nettoie tout  maintenant. Pourrais-tu me dire, toi aussi, que tu trouves la maison en désordre, et que tu es prêt à m’aider à la ranger ? »
   Sans la traduction, l'homme pourrait entendre: « La maison est en désordre à cause de toi. Je fais tout mon possible pour la nettoyer mais chaque fois, avant même que j'aie fini, tu la remets en désordre. Tu es un paresseux et j'en ai assez. Range, ou je réponds plus de rien!»

   ***En vénusien, « Tu ne m’aimes plus ! » veut dire : « Aujourd’hui j’ai l’impression que tu ne m’aimes plus.  Au fond de moi, je sais bien que tu m’aimes- tu en fais tellement pour moi ! – mais je souffre un peu d’insécurité aujourd’hui. Je voudrais que tu me rassures sur ton amour, et que tu me dises cet amour. Tu sais le bien que ça me fait ! »
   Sans cette traduction, l’homme entend : « Je t’ai donné les meilleurs années de ma vie, mais tu ne m’as rien donné en retour, tu m’as simplement utilisée. Tu es égoiste et indifférent, tu ne fais que ce qui te plaît et tu ne te préoccupe de personne d’autre que toi. J’ai été idiote de t’aimer ; maintenant, il ne me reste plus rien. »

***« J’aimerais que tu sois plus romantique avec moi »  signifie : «  Chéri, tu as énormément travaillé ces derniers temps, on devrait prendre un peu de temps pour nous deux, tout seuls. J’aime bien qu’on peut se reposer et passer du temps ensemble, loin des enfants et du bureau. Tu sais être si romantique ! J’aimerais que bientôt tu me surprennes avec des fleurs et que tu m’emmènes quelque part ; j’adore quand tu me fais la cour ! »
   Encore une fois,  sans traduction, les mêmes mots veulent dire autre chose. Pour un homme, ils résonnent plutôt comme : « Je veux plus d’amour. Tu ne me satisfais plus. Je ne suis plus attirée par toi car tu n’es vraiment pas à la hauteur en amour. En réalité tu ne m’as d’ailleurs jamais réellement satisfaite. J’aimerais tellement que tu sois comme d’autres hommes que j’ai connus ! »


   Après avoir eu recours à ce dictionnaire pendant quelques années pour décoder les paroles de  sa femme, l’homme n’a plus besoin d’y recourir chaque fois qu’il se sent blâmé ou critiqué. Il arrive à comprendre comment les femmes pensent, et comment elles réagissent. Il apprend à ne prendre leurs propos au pied de la lettre, parce qu’il sait qu’en réalité ils ne sont pour elles qu’un moyen d’extérioriser leurs sentiments.
          
John Gray, Les hommes viennent de Mars, Les femmes viennent de Vénus, P 80, 81, 82, 83, 84
         

lundi 1 mai 2017

Quand l'homme et la femme sont touchés par la grâce de l’amour

   
   L’homme, touché par la grâce de l’amour se met soudain à se préoccuper du sort d’un autre être tout autant que du sien. Enfin, délivré du carcan de l’égoïsme martien, il découvre la joie de donner sans rien attendre en retour et de rendre heureux. La satisfaction de sa partenaire lui important autant, sinon plus que la sienne propre, il devient capable d’accomplir par amour les plus grands sacrifices. Le sourire de la femme de sa vie et son bonheur lui donnent des ailes.
  Alors que dans sa prime de jeunesse, la satisfaction de désirs matériels égoïstes, suffisait à le combler, à mesure qu’il gagne en maturité, l’homme aspire à des sensations plus élevées. Seul l’amour peut dorénavant lui apporter le véritable contentement. Etre aimé, bien sûr, mais surtout, et avant tout aimer.
   La plupart des hommes cachent des trésors de tendresse. Ils meurent d’envie de chérir une femme mais l’ignorent tout comme ils ignorent ce qu’ils perdent à s’en abstenir, faute d’exemple paternel probant. Un homme qui n’a jamais ou rarement, vu sa mère rayonner de bonheur sous l’effet des attentions de son époux ne peut deviner le plaisir inégalable qu’apporte l’acte de donner.
   En revanche, en cas d’échec sentimental, l’homme sera la proie des idées noires et courra se terrer au plus profond de sa caverne. Ainsi protégé de tout contact intime avec le monde extérieur hostile, il pourra ressasser en toute quiétude ses malheurs. Dans ces moments, il ne pense plus qu’à lui et se ferme aux autres. A quoi ces efforts riment-ils ? S’interroge-t-il avec  amertume. Et à quoi sert de se donner tant de mal pour des ingrates ? Il ne comprend pas que son indifférence et sa rancœur résultent d’un sentiment d’inutilité. S’il rencontrait une personne qui ait besoin de lui, il émergerait aussitôt de son état dépressif et retrouverait sa joie de vivre. 
   Ce qui se passe dans la tête d’une femme lorsqu’elle tombe amoureuse ressemble beaucoup à ce qu’à ressenti la Vénusienne qui, la première, a pressenti l’arrivée des Martiens sur la planète : elle vit dans un rêve.
   Son ancêtre avait eu la vision d’une flotte spatiale apparaissait à l’horizon pour atterrir sur  Vénus et d’un homme grand, beau et jeune descendant de son vaisseau spatial et la prenant dans ses bras. Elle devinait que l’inconnu saurait la chérir comme elle aspirait à l’être et prendrait soin d’elle. A sa suite, toutes les autres Vénusiennes se mirent elles  aussi à rêver de séduisants étrangers et oublièrent par enchantement le mal de vivre qui les minait. Bientôt, elles ne seraient plus seules ! Bientôt, elles seraient aimées !
   De leur côté, les Martiens, totalement subjugués par  la beauté et la culture des Vénusiennes, ne demandaient pas mieux de se dévouer à elles corps et âme. Enfin leurs efforts, leur courage et leur compétence étaient utiles ; ils leur permettaient de plaire à ces êtres admirables et merveilleux, et peut-être même de les rendre heureux. Cela leur parait un véritable miracle !
   Malheureusement, malgré des millénaires de cohabitations avec les descendantes de ces Vénusiennes, la plupart des hommes ignorent encore l’importance que revêt pour une femme le fait de se sentir épaulée par quelqu’un  qui tient à elle. Pour être heureuse, une femme doit sentir que ses besoins seront comblés, que si elle est bouleversée, son compagnon demeurera à son côté pour la soutenir : en bref, qu’elle n’est pas seule et qu’on l’aime. Et plus son partenaire acquiescera à ses doutes, cherchera à comprendre ses angoisses et fera preuve de compassion, plus elle appréciera l’assistance qu’il lui apporte et lui en sera reconnaissante.
    Les hommes le comprennent souvent mal car leurs instincts martiens, les poussent à s’isoler quand ils sont contrariés. De ce fait, le premier mouvement d’un homme qui voit sa femme soucieuse sera de la laisser seule, par respect. Et s’il reste auprès d’elle, il risque d’ajouter encore à son malaise en essayant à toute force de l’aider à résoudre ses problèmes. Il ne perçoit pas de lui-même combien la simple présence d’un être cher et la possibilité de lui raconter ses maux sont importantes pour elle. Elle a avant tout besoin d’une oreille compatissante.
   Exprimer ses sentiments lui permet de se détendre et de ramener ses angoisses à des proportions normales. Elle reprend peu à peu sa confiance en elle : oui elle mérite d’être aimée, oui, elle va l’être. Et puisqu’elle est digne de l’amour de son partenaire, elle n’a nul besoin de s’épuiser comme elle le fait à chercher à le gagner. Elle le mérite. Retrouvant son sourire, elle donne moins d’elle-même, mais mieux, et aussitôt reçoit davantage.

                  John Gray, Les hommes viennent de Mars, Les femmes viennent de Vénus 
                                             Extrait du chap.4,  p 60,61,62,63



lundi 24 avril 2017

Ce que les Martiens et les Vénusiennes ont appris



   Les Martiens et les Vénusiennes sont parvenus à vivre ensemble en paix parce qu’ils ont su mutuellement respecter leurs différences. Les Martiens ont appris à respecter le besoin qu’ont les Vénusiennes de parler pour se sentir mieux. Et ils ont compris qu’ils pouvaient leur manifester un utile soutien moral simplement en les écoutant.  Les Vénusiennes, elles, ont appris à respecter la réaction martienne de retrait en soi-même en temps de stress et la fameuse caverne masculine a fini par perdre à leurs yeux son caractère mystérieux et alarmant.
   Les Martiens ont réalisé que les attaques, les reproches et les critiques des Vénusiennes à leur endroit n’étaient que temporaires et que, très vite, celles-ci se sentaient mieux, les acceptaient et les appréciaient de nouveau.
   En apprenant à écouter leurs compagnes, les Martiens ont découvert à quel point les Vénusiennes apprécient de pouvoir parler de leurs problèmes. Dans le même temps, ils ont retrouvé la paix de l’esprit en comprenant enfin que le besoin des Vénusiennes de se raconter n’était pas lié à quelque déficience de leur part à eux. Ils ont aussi découvert qu’une fois qu’une Vénusienne sait qu’elle a été entendue, elle cesse de se plaindre et réagit de manière très positive. Forts de cette information, les Martiens ont ouvert leurs oreilles et leur cœur aux Vénusiennes. […]
   Les Vénusiennes ont quant à elles retrouvé la paix de l’esprit quand elles ont enfin compris que ce n’était pas parce que leur Martien chéri rentrait dans sa caverne qu’il ne les aimait plus autant. Elles ont appris à se montrer plus tolérantes avec lui dans les moments de stress, et notamment à cesser de s’offusquer lorsque leur partenaire se montrait anormalement distrait.
   Aujourd’hui, lorsqu’une Vénusienne voit le regard de son interlocuteur masculin se perdre dans le vague pendant qu’elle lui parle, elle s’interrompt bien poliment et attend qu’il s’en rende compte, puis elle recommence à parler. Elle sait qu’il est parfois difficile pour un Martien de lui accorder toute son attention. Et, grâce à cette méthode douce, elle obtient de bien meilleurs résultats que lorsqu’elle se plaignait.
   Les Vénusiennes ont aussi renoncé à prendre ombrage des retraites des Martiens en eux-mêmes. Pendant ces périodes, elles oublient pour un temps les conversations intimes et en profitent pour voir leurs amis et discuter de tout et de rien avec elles, ou pour faire du shopping.
  Et les Martiens, se sentent aimés et acceptés tels qu’ils sont, ressortent beaucoup plus vite de leur isolement qu’ils ne le faisaient avant que les Vénusiennes n’aient leur mode de pensée.


                       John Gray: Les hommes viennent de MARS, Les femmes viennent de VENUS

lundi 10 avril 2017

Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus


   Essayez de vous imaginer que les hommes viennent de Mars et les femmes de Venus. Qu’un beau jour, il y a très très longtemps, les Martiens, regardant dans leur télescope, découvrirent les vénusiennes. Que cette découverte éveilla en eux des sentiments sans précédent. Et que leurs élans amoureux devinrent si forts qu’ils inventèrent les voyages interplanétaires et s’envolèrent vers Vénus.
   Les vénusiennes accueillirent les Martiens à bras ouverts : elles espéraient leur  venue depuis si longtemps ! Leur cœur s’ouvrit à un amour qu’elle n’avait jamais connu. Un amour magique ! A chaque instant, Martiens et Vénusiennes s’émerveillaient de s’être trouvés, de faire des choses ensembles et de vivre heureux. Issus de mondes différents, ils se délectaient de leurs différences. Ils passèrent des mois à découvrir ces dissemblances mutuelles dans leurs besoins, leurs préférences et leurs comportements. Ils les explorèrent, les apprécièrent, et pendant des années, ils vécurent dans l’amour et l’harmonie les plus parfaites.
   Un jour, Martiens et Vénusiennes émigrent sur la Terre. Au début, tout leur parait merveilleux et magnifique. Mais l’atmosphère terrestre exerçant sur eux son influence maléfique, ils se réveillèrent, un beau matin, victimes d’une forme très particulière de perte de mémoire : l’amnésie sélective ! Les Martiens comme les Vénusiennes avaient oublié qu’ils venaient de planètes différentes et qu’ils ne pouvaient être qu’intrinsèquement dissemblables. En une nuit, tout ce qu’ils savaient de leurs dissimilitudes avait été effacé. Depuis lors, les hommes et les femmes sont perpétuellement en conflit.
   Lorsqu’ils ne sont pas conscients de leurs différences essentielles, les hommes et les femmes sont en conflit. On est généralement irrité ou déçu par le sexe opposé parce qu’on ignore, ou qu’on oublié cette vérité fondamentale. On s’attend à ce que l’autre soit semblable à nous. On voudrait qu’il désire ce qu’on désire et se sente comme on se sent soi-même.
   Nous supposons à tort que si notre partenaire nous aime, il aura les réactions et les comportements qui sont les  nôtres lorsque nous aimons quelqu’un. Cette attitude engendre inévitablement des déceptions répétées et nous empêche de prendre le temps nécessaire pour discuter avec amour de nos différences intrinsèques.
   Les hommes s’attendent que les femmes pensent, communiquent et réagissent comme des hommes. De même, les femmes tiennent pour acquis que les hommes penseront et communiqueront et réagiront comme elles.
   Connaître et respecter nos dissemblances permet d’aplanir de manière spectaculaire nos rapports avec le sexe opposé. Alors rappelons-nous toujours notre affirmation de départ : les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus.


                John Gray : Les hommes viennent de MARS, Les femmes viennent de VENUS

lundi 13 mars 2017

Ma belle adorée... La perle de ma vie...

Ma chérie, 
Pour toi, tout l’Amour,
Toute la tendresse et l'affection
Qu’une maman accorde à sa fille !
En ce merveilleux jour,
Le jour de ta naissance
Je te souhaite tout le bonheur du monde !

Ma belle adorée
Tu es la perle de ma vie,
Le parfum de mes jours
Et la couronne de mon existence.

Ma princesse,
Déjà 22 ans …
Enfant, adolescente
Elève, étudiante.
Ensemble nous avons parcouru ce chemin
Avec tant de rires et de souvenirs…
Mon cœur brille de bonheur
Sous les rayons de tes joies !

Joyeux anniversaire ma belle.

Ta MAMAN Majdouline
                                            Qui t’aime et t'adore ! 

                     13 mars 1995 - 13 mars 2017